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Gallimard
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«Lorsque le sommeil s'empara de lui, il rêva de cartes, de tapis vert, de liasses d'assignats et de monceaux de ducats. Il jouait carte sur carte ; il doublait avec assurance ; gagnait sans cesse, amoncelait des piles d'or et bourrait ses poches de billets.» La plus célèbre nouvelle de Pouchkine, un classique de la littérature russe.
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Dans l'Italie du XVIII? siècle, la jolie Mirandoline séduit par sa joie de vivre tous les voyageurs qui s'arrêtent dans son auberge - tous, sauf le sombre Chevalier de Ripafratta qui semble indifférent à ses charmes. Mais Mirandoline n'a pas dit son dernier mot... Une comédie enlevée et pleine d'humour.
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Noces de sang ; bodas de sangre
Federico García Lorca
- Gallimard
- Folio Bilingue
- 17 Mai 2010
- 9782070309931
Dans la campagne espagnole, une jeune fille, contrainte d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, s'enfuit avec son amant le jour de ses noces. Le jeune marié se lance à leur poursuite...
Inspirée d'un tragique fait divers, la pièce Noces de sang, chef-d'oeuvre dramatique, allie toute la beauté de la poésie d'inspiration gitane au classicisme de la langue espagnole.
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Douce ; le songe d'un homme ridicule
Fedor Dostoïevski
- Gallimard
- Folio Bilingue
- 2 Avril 1992
- 9782070384884
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Un Noël / one christmas ; l'invité d'un jour / the Thanksgiving visitor
Truman Capote
- Gallimard
- Folio Bilingue
- 17 Octobre 1991
- 9782070384372
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Inspiré par la beauté des paysages et par la profonde spiritualité du peuple russe, qu'il découvre lors d'un voyage en 1900, Rilke est convaincu de la présence de Dieu à chaque instant de sa vie et dans chacun de ses gestes, «sanctifiant» son travail. C'est cette conviction qu'illustrent les nouvelles de ce recueil.Ces Histoires du Bon Dieu s'inspirent à la fois des contes universels et de la chanson populaire russe, «ces mélodies, écrit Rilke, que personne, fût-il cosaque ou paysan, n'a jamais pu entendre sans pleurer». Le poète interprète librement le récit biblique de la création du monde et le martyre du Christ, retrace la rencontre du tsar Ivan Vassiliévitch avec un bâtisseur d'églises qui pourrait être Dieu, relate le retour de Jego, fils exilé, auprès de son père, et le destin d'un vieux peintre d'icônes ou une «scène du ghetto de Venise».
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Le grillon du foyer ; the cricket on the hearth ; conte de fées domestique ; a fairy tale of home
Charles Dickens
- Gallimard
- Folio Bilingue
- 21 Septembre 2006
- 9782070309405
Petite divinité domestique, tour à tour silencieuse et volubile, le grillon est l'âme de la maison. Symbole du bonheur et de la sérénité, il apaise les coeurs rongés par le doute, la colère ou l'aigreur. Extraordinaire conteur, Dickens dénonce la misère de la société industrielle tout en évoquant la vie quotidienne avec humour et s'impose comme l'un des plus grands écrivains anglais du XIX? siècle.
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Docteur Martino ; musique noire ; dr. Martino ; black music
William Faulkner, Rene-Noel Raimbault
- Gallimard
- Folio Bilingue
- 2 Septembre 2010
- 9782070437023
Si l'oeuvre de Faulkner romancier a tendance à occulter celle du nouvelliste, les textes publiés ici n'en étaient pas moins importants aux yeux de l'écrivain. Malgré deux thèmes proches, le rejet du pouvoir manipulateur de la femme-mère, et une certaine peur fascinée de la sexualité, ces nouvelles montrent deux aspects bien différents de Faulkner : Le docteur Martino est un texte ambitieux, laissé adroitement dans l'irrésolution. Musique noire dit l'entrée du poète visionnaire dans l'univers de la création, sous le masque du faune.
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L'étrange histoire de Peter Schlemihl
Adalbert Von chamisso
- Gallimard
- Folio Bilingue
- 9 Octobre 1992
- 9782070384938
«Répugneriez-vous beaucoup à me céder cette ombre ?» Telle est la surprenante requête qu'un homme en gris adresse au jeune Peter Schlemihl. Désargenté, celui-ci accepte en échange d'une bourse inépuisable. Mais il ne tarde pas à se rendre compte qu'il a fait un marché de dupes... Un conte fantastique sur le mythe éternel du pacte avec le diable.
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La marquise d'O... ; le duel / Die Marquise von O. ; der Zweikampf
Heinrich von Kleist
- Gallimard
- Folio Bilingue
- 9 Octobre 1992
- 9782070384945
In M..., einer bedeutenden Stadt im oberen ltalien, ließ die verwitwete Marquise von O..., eine Dame von vortrefflichem Ruf, und Mutter von mehreren wohlerzogenen Kindern, durch die Zeitungen bekannt machen : daß sie, ohne ihr Wissen, in andre Umstände gekommen sei, daß der Vater zu dem Kinde, das sie gebären würde, sich melden solle ; und daß sie, aus Familienrücksichten, entschlossen wäre, ihn zu heiraten. Die Dame, die einen so sonderbaren, den Spott der Welt reizenden Schritt, beim Drang unabänderlicher Umstände, mit solcher Sicherheit tat, war die Tochter des Herrn von G..., Kommandanten der Zitadelle bei M... Sie hatte, vor ungefähr drei Jahren, ihren Gemahl, den Marquis von O..., dem sie auf das innigste und zärtlichste zugetan war, auf einer Reise verloren, die er, in Geschäften der Familie, nach Paris gemacht hatte. Auf Frau von G...s, ihrer würdigen Mutter, Wunsch, hatte sie, nach seinem Tode, den Landsitz verlassen, den sie bisher bei V... bewohnt hatte, und war, mit ihren beiden Kindern, in das Kommandantenhaus, zu ihrem Vater, zurückgekehrt. Hier hatte sie die nächsten Jahre mit Kunst, Lektüre, mit Erziehung, und ihrer Eltern Pflege beschäftigt, in der großten Eingezogenheit zugebracht : bis der... Krieg plotzlich die Gegend umher mit den Truppen fast aller Mächte und auch mit russischen erfüllte. [...] «À M..., ville importante du nord de l'Italie, la marquise d'O..., une dame veuve de la meilleure réputation et mère de plusieurs enfants bien élevés, fit connaître par Ia voie des journaux : que, à son insu, elle s'était trouvée dans une position intéressante, que le père devait se présenter pour l'enfant dont elle accoucherait ; et que, par égard pour sa famille, elle était résolue à l'épouser. La dame qui faisait avec une telle assurance une démarche si étrange, provoquant la risée du monde, sous la pression d'une situation inéluctable, était la fille du seigneur de G..., gouverneur de la citadelle près de M... Elle avait perdu, à peu près trois ans auparavant, son époux, le marquis d'O..., pour lequel elle avait l'attachement le plus profond et le plus tendre, dans un voyage qu'il avait fait à Paris pour des affaires de famille. Sur le désir de Mme de G..., sa digne mère, elle avait, après sa mort, quitté la résidence qu'elle avait jusqu'alors habitée près de V..., et elle était revenue avec ses deux enfants dans la maison du gouverneur, chez son père. Elle avait passé là les années suivantes à s'occuper d'art, de lecture et d'éducation et à soigner ses parents dans l'isolement le plus grand : jusqu'à ce que, subitement, la guerre de... vînt inonder la région de troupes de presque toutes les puissances, y compris celle de la Russie.» [...]
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«Je regardais Chakro et pensais : C'est mon compagnon de route... Je peux le planter là, mais je ne peux pas lui échapper, car son nom est légion... C'est le compagnon de toute ma vie... Il m'accompagnera jusqu'à la tombe.» Le récit autobiographique et pittoresque d'une amitié inattendue.
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La lumière bleue ; et autres contes
Jacob Grimm, Wilhelm Grimm
- Gallimard
- Folio Bilingue
- 1 Mars 2000
- 9782070405855
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Face aux tenebres - chronique d'une folie/a memoir of madness
William Styron
- Gallimard
- Folio Bilingue
- 20 Septembre 2000
- 9782070413171
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Stalky et cie ; Stalky and co.
Rudyard Kipling
- Gallimard
- Folio Bilingue
- 21 Février 1997
- 9782070401338
En 1878, à l'âge de treize ans, Kipling entre comme interne dans un collège privé du Devonshire, le United Services College, où il passera quatre années et demi. En 1895, il aura l'idée de rédiger «de petits traités ou paraboles sur l'éducation des jeunes». Ce projet se transformera en une suite de récits, Stalky et Cie, où Kipling fait revivre les canulars et les aventures vécus au collège quinze ans plus tôt en compagnie de ses deux meilleurs amis, le trio étant désigné sous les pseudonymes de Beetle, M'Turk et Stalky, le meneur. Les trois récits ici rassemblés, qui témoignent des talents de conteur de Kipling, de son sens de l'humour et de son art des portraits, constituent autant de savoureux tableaux de la vie de collège anglais.
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Court voyage sentimental ; corto viaggio sentimentale
Italo Svevo
- Gallimard
- Folio Bilingue
- 23 Mai 1997
- 9782070401550
Dans une gare, un compartiment de voiture ferroviaire, ou une ville entourée d'eau, se croisent des personnages blessés et inquiets : une épouse persuadée que son mari sexagénaire a gardé l'étourderie mutine d'un enfant ; un bureaucrate poignant d'infatuation et de tremblante assurance ; une petite fille qui ignore l'opposition irréductible que la logique commune établit entre l'intériorité et l'extériorité ; un jeune homme qui découvre qu'on ne badine pas avec l'amour ; et Aghios, un brave homme égoïste, raisonnablement lâche, volontiers flagorneur, très attaché à son confort personnel, capable de cynisme provocateur, mais fondamentalement passionné par la misère de l'homme sans Dieu et toujours ému par ses faiblesses et celles de ses congénères.
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Description d'un combat ; les recherches d'un chien ; beschreibung eines kampfes ; forschungen eines hundes
Franz Kafka
- Gallimard
- Folio Bilingue
- 19 Février 2004
- 9782070302376
«Quoique Kafka n'ait jamais aimé les récits à la première personne, il en écrivit deux dans les dernières années de sa vie, les deux plus extraordinaires peut-être de son oeuvre, dans lesquels le personnage unique dit je. Ce je peut n'être qu'une convention littéraire, un écran de fumée dressé entre le monde et celui qui écrit. Et pourtant, nous avons l'impression que, cette fois, Kafka s'approche de lui-même plus qu'il ne l'avait jamais fait : il est là, sous nos yeux, étrangement désireux de se faire connaître ; il ne nous avait jamais communiqué ainsi ses pensées les plus secrètes.»Pietro Citati.
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La maison natale ; the birthplace
Henry James
- Gallimard
- Folio Bilingue
- 24 Septembre 1998
- 9782070405879
«Elle leur sembla au début, cette offre, trop belle pour être vraie, et la lettre que leur ami leur adressa pour tâter, comme il disait, le terrain, quant à leurs goûts et leurs responsabilités, leur fit presque l'effet d'une bonne plaisanterie à leurs dépens. Leur ami, Mr Grant-Jackson, un personnage extrêmement influent et arriviste, très fort dans la discussion et la négociation, abrupt dans l'ouverture, imprévu, voire un brin contrariant dans son attitude et presque également acclamé et critiqué dans la vaste région des Midlands où il avait, selon l'expression, laissé l'empreinte de son pied - leur ami les avait atteints à l'improviste et les avait, par là même, bouleversés au point que leur crainte dépassait presque leur espérance. La place se trouvait vacante par suite de la mort d'une des deux dames, une mère et une fille, qui remplissaient la charge depuis quinze ans.»
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«Neuf fois déjà après ma naissance le ciel de la lumière était revenu presque en un même point quant à sa giration propre lorsque à mes yeux apparut pour la première fois la glorieuse dame de ma pensée, que beaucoup appelèrent Béatrice, qui ne savaient comment l'appeler. Elle avait déjà été en cette vie assez pour qu'en son temps le ciel des étoiles se soit déplacé vers l'orient de l'une des douze parties d'un degré, si bien qu'elle m'apparut presque au début de sa neuvième année, et que moi je la vis presque à la fin de ma neuvième. Elle apparut vêtue d'une très noble couleur rouge sang, modeste et chaste, ceinte et parée de la façon qui convenait à son très jeune âge.»
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«C'est en fin de compte pour la glorification des Médicis et d'une Florence dont le mythe se constitue alors, qu'en 1550 puis en 1568 Vasari publie les deux versions de ses Vies. Il y analyse, à travers une masse considérable de notices biographiques plus ou moins longues, les étapes précédant l'apparition de l'homme enfin capable d'aider à concrétiser cette supprématie florentine et médicéenne jusque dans le monde de l'art en permettant à celui-ci de sortir définitivement des ténèbres nées jadis des invasions barbares. Ce modèle inégalable et voulu par la Providence sera Michel-Ange.Quant à Cellini, il n'a pas ces ambitions esthético-politiques : il veut laisser de lui un souvenir qui ne se limiterait pas à ses ouvrages. Comme Vasari, il admet que le texte écrit est finalement plus durable, plus facile à transporter et à diffuser, que l'oeuvre plastique. Et d'autre part, il s'agit de sa gloire : ici, nous sommes devant l'Artiste, Cellini lui-même. Il se représente comme une personnalité hors du commun à laquelle les autorités les plus prestigieuses du temps (les papes, Charles Quint, le roi de France) ont reconnu le droit de n'être pas tenu par des lois conçues pour une humanité commune.»Gérard Luciani.
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At the Pit's Mouth Once upon a time there was a Man and his Wife and a Tertium Quid. AII three were unwise, but the Wife was the unwisest. The Man should have looked after his Wife, who should have avoided the Tertium Quid, who, again, should have married a wife of his orwn, after clean and open flirtations, to which nobody can possibly object, round Jakko or Observatory Hill. When you see a young man with his pony in a white lather and his hat on the back of his head, flying downhill at fifteen miles an hour to meet a girl who will be properly surprised to meet him, you naturally approve of that young man, and wish him Staff appointments, and take an interest in his welfare, and, as the proper time comes, give them sugar-tongs or side-saddles according to your means and generosity. [...]Au bord de la fosse «Il était une fois un Homme, sa Femme et un Troisième Larron. Tous trois manquaient de sagesse, mais c'est l'épouse qui en manquait le plus. L'Homme aurait dû veiller sur sa femme, qui aurait dû éviter le Troisième Larron, qui, de son côté, aurait dû se trouver une épouse pour son propre compte, après quelques flirts honnêtes et publics, que personne ne puisse blâmer, dans les environs de Jakko ou d'Observatory Hill. Quand on voir un jeune homme sur un poney blanc d'écume, le chapeau rejeté sur l'arrière de la tête, dévaler une pente à quinze milles à l'heure pour aller à la rencontre d'une jeune fille qui sera convenablement surprise de le rencontrer, on considère naturellement ce jeune homme d'un oeil approbateur, on lui souhaite d'être nommé au quartier général, on s'intéresse à son bien-être et, le moment venu, on leur offre à tous deux des pinces à sucre ou des selles d'amazone, selon ses moyens et sa générosité.» [...]
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Un médecin de campagne et autres récits ; ein landarzt und andere erzählungen
Franz Kafka
- Gallimard
- Folio Bilingue
- 22 Février 1996
- 9782070394418
Ce recueil contient quelques-uns des récits les plus parfaits de l'auteur:Un médecin de campagne/Ein Landarzt - Un artiste de la faim/Ein Hungerkünstler - À la colonie pénitentiaire/In der Strafkolonie - Joséphine la cantatrice ou le peuple des souris/Josefine, die Sängerin oder Das Volk der Maüse.
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Mystification et autres contes / mystification and other tales
Edgar Allan Poe
- Gallimard
- Folio Bilingue
- 2 Avril 1992
- 9782070385294
The Baron Ritzner Von Jung was of a noble Hungarian family, every member of which (at least as far back into antiquity as any certain records extend) was more or less remarkable for talent of some description, - the majority for that species of grotesquerie in conception of which Tieck, a scion of the house, has given some vivid, although by no means the most vivid exemplifications. My acquaintance with Ritzner commenced at the magnificent Château Jung, into which a train of droll adventures, not to be made public, threw me during the surnmer months of the year 18-. Here it was I obtained a place in his regard, and here, with somewhat more difficulty, a partial insight into his mental conformation. In later days this insight grew more clear, as the intimacy which had at first permitted it became more close ; and when, after three years separation, we rnet at G---n, I knew all that it was necessary to know of the character of the Baron Ritzner Von Jung. [...] «Le Baron Ritzner Von Jung appartenait à une noble famille hongroise dont chaque membre (du moins aussi loin dans le Passé que remontent des documents certains) s'était plus ou moins fait remarquer par quelque talent - la plupart par cette espèce de grotesquerie dans l'imagination dont Tieck, un rejeton de la maison, a donné de remarquables démonstrations, bien que nullement les plus remarquables. Mes relations avec Ritzner commencèrent au magnifique château Jung où me jeta, pendant les mois d'été 18-, une succession d'aventures bizarres qui n'ont pas à être publiées. C'est là que je pris place dans son estime, et là qu'avec passablement plus de difficulté, j'eus un aperçu partiel de sa tournure d'esprit. Cette connaissance s'approfondit davantage encore par la suite, à mesure que l'intimité qui I'avait d'abord permise devenait plus étroite ; aussi, lorsque après trois ans de séparation, nous nous retrouvâmes à G---n, je savais tout ce qu'il était nécessaire de savoir du caractère du Baron Ritzner Von Jung.» [...]