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Pourquoi, sur l'autoroute du Soleil, Cesare court-il toute la nuit le marathon par couples «Deux pour le monde»? Pourquoi a-t-il supporté que sa vie entière soit emportée par la frénésie de courir? Et puis, qu'est-ce que cette fièvre qui l'a aveuglément poussé à consumer au plus vite chaque chose, chaque émotion, chaque mètre et chaque minute? Et puis, est-il vrai que Cesare a commis un meurtre? Et surtout, pourquoi, auprès de lui, cette chèvre qui court fidèlement, d'une manière obsédante, inguérissable?
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Éternellement dans la dèche, victime d'un sort qui la voue depuis l'enfance à s'éprendre de garçons plus ou moins déjantés, avec le Zodiaque pour seul guide, la narratrice se débat dans un monde où l'amant se fait évasif, l'employeur improbable, et la copine seul compagnon de route. Toujours en quête d'affection et d'un repas gratuit, elle accepte les petits boulots les plus extravagants. Seule consolation, la tchatche avec ses copains philosophes ou son amie de coeur Giovanna qui n'arrête pas de lui raconter ses nuits d'amour en long et en large sans lui faire grâce d'aucun détail. Dans la pure tradition des traités de courtoisie de la Renaissance, elle nous livre ses réflexions sous forme de dialogues champêtres et ses techniques imparables pour chasser la mélancolie. Elle tire la leçon très morale de ses déconfitures amoureuses tandis que défilent ses partenaires : guitariste de patronage, commis boulanger, gynéco grand coureur de filles, psychologue fils à sa mère, archéologue déprimé. Jusqu'au jour où entre en scène l'Infâme par excellence : «la cinquantaine, cheveux poivre et sel, la panse généreuse». Car Vénus en Scorpion avait le Soleil en Balance. Un nouveau savoir-survivre à l'usage des filles de toujours.
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Nous sommes au XVII? siècle, à Novare, petit village situé en Italie, dans la haute plaine du Pô. La jeune Antonia a été adoptée par un couple de paysans. Sa beauté exceptionnelle, son statut d'orpheline, d'étrangère au village, sa liberté, attirent sur elle une haine violente, mélange de peurs, d'ignorance et d'angoisses. Haine que l'Église, toute-puissante en cette période de Contre-Réforme, va attiser jusqu'à l'horreur : Antonia sera accusée de sorcellerie et jugée par le Tribunal écclésiastique. L'histoire et la religion, en stimulant l'imaginaire de Sebastiano Vassalli, lui permettent de se livrer à une féroce démystification du climat de piété conformiste, étouffant, qui régnait alors en Italie, sous la domination espagnole.