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Premier Parallele
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Le premier livre français consacré à Victor Klemperer, incontournable témoin de l'idéologie nazie. Un essai biographique précieux à l'heure de la post-vérité.
Tout au long du règne de Hitler, Victor Klemperer prend note, dans son Journal, des graves distorsions infligées à la langue allemande par le nazisme. Les enseignants seront désormais soumis à une " révision nationale et politique " - comme les voitures, note-t-il en 1934. On parle de " système " pour désigner le régime des années de Weimar, vilipendé en tant que régime parlementaire et démocratique " enjuivé ". Quant à l'adjectif " fanatique ", il passe du registre péjoratif au registre laudatif ; le terme " libéral ", lui, devient, à l'inverse, péjoratif, avant de disparaître tout à fait au profit de " libéraliste ". Klemperer assiste en fait à une sorte d'inversion sémantique généralisée, dont il note chaque manifestation dans son Journal. Il en tirera LTI, grand livre sur la manipulation de la langue par l'idéologie.
La langue confisquée restitue sa démarche, ce geste critique qui aide à comprendre comment on adhère à un langage, quel qu'il soit. Car la langue est un révélateur. Elle ne ment jamais : c'est elle, toujours, qui dit la vérité de son temps. Frédéric Joly, lisant Klemperer, nous aide ainsi à faire face à notre temps, ce temps de repli identitaire et de " post-vérité ", un temps d'inquiétantes résurgences sémantiques aussi, où se voit brouillée la distinction essentielle entre le vrai et le faux.
" Un éclairage saisissant à l'heure des fake news et des éructations populistes. " Marie Lemonnier,
L'Obs
" Dans cet essai de bout en bout passionnant, Frédéric Joly restitue dans toute son ampleur la force de cet extraordinaire geste critique de Klemperer. " Mark Hunyadi,
Le Temps
" L'essai de Frédéric Joly est très émouvant, dans son ton, sa scansion, son rythme. Il y a quelque chose de beau dans sa façon d'escorter Klemperer, de traverser ses livres. " Jean Birnbaum, Avis critique,
France Culture
" Frédéric Joly réussit très bien ce travail d'écriture sensible. " Béatrice Bouniol, Avis critique, France Culture
" Joly nous rappelle combien il est essentiel de tenir sa langue pour préserver sa vérité. " Laurent Lemire,
Livres Hebdo
" Un formidable essai consacré au travail de Klemperer et aux changements linguistiques et politiques à l'oeuvre aujourd'hui. " Yann Diener,
Charlie Hebdo
" Brillant. " Olivier Doubre,
Politis
" Avec finesse, l'essayiste Frédéric Joly [...] décrit les circonstances de l'émergence d'une pensée neuve du langage et du sens. " Philippe Garnier,
Philosophie Magazine
" C'est un pari, sans équivalent dans l'histoire, que nous conte l'essayiste Frédéric Joly. Celui d'un intellectuel juif dans l'Allemagne nazie, marié à une Aryenne et confronté aux humiliations violentes du IIIe Reich. (...) L'urgence d'écrire, de rappeler la vérité de la langue sous les oripeaux de ces temps troublés, est aussi celle de survivre. Frédéric Joly sait rendre sensible tous les accents de cette double lutte dans laquelle l'analyse de la langue devient l'arme ultime. " Béatrice Bouniol,
La Croix
" Frédéric Joly [...] sait bien que les oeuvres littéraires, philosophiques sont toujours contemporaines les unes des autres, se lisent ensemble, les unes dans les autres. C'est toute la question de la langue, qui est plus vraie que celui qui la parle, comme le pensait Victor Klemperer. " Didier Pinaud,
L'Humanité
" La discorde civile gangrène désormais jusqu'à ce qui nous unissait le plus profondément, à savoir une langue commune, tel est l'un des enseignements du présent ouvrage. Et pour en prendre pleinement conscience, sans doute fallait-il, comme le fait ici admirablement Frédéric Joly, l'érudition le disputant à la vigueur du propos, en revenir à la vie et aux grands textes d'un spécialiste allemand de Montesquieu, Diderot, Voltaire, Rousseau et de tant d'auteurs qui portèrent l'écriture du français à son point de perfection du style. " Éric Naulleau,
Transfuge
" Frédéric Joly offre un essai sensible centré sur le travail de Victor Klemperer. " Aurore Dumont,
Revue Étvdes
" Tant par son énonciation du langage nazi qu'à travers ses descriptions biographiques, La Langue confisquée s'érige en essai de grande qualité, lucide sur les totalitarismes et méticuleux dans les représentations qu'il véhicule. On ne saurait trop en recommander la lecture. "
Addict-culture -
Zoocities ; des animaux sauvages dans la ville
Joëlle Zask
- Premier Parallele
- Poche
- 4 Avril 2024
- 9782850612251
Et si les animaux sauvages s'installaient dans nos villes?
Des renards dans les jardins de Londres, des sangliers dans les rues de Marseille, des léopards dans les artères étroites de Bombay, des coyotes dans les parkings de New York : repoussés par une campagne chaque jour plus hostile - polluée, rognée par l'urbanisation ou déréglée par le changement climatique -,
les animaux sauvages s'installent dans les villes. Ils s'y adaptent. Et si, demain, nous devions les côtoyer au quotidien ?
Ce livre propose une expérience de pensée. À quoi ressemblerait une ville dans laquelle les distances et les espaces rendraient possible la coexistence avec les bêtes sauvages ? Une ville qui ne serait plus pensée contre les animaux, ni d'ailleurs pour eux, mais avec eux ? Comment, en somme, à l'heure des grands bouleversements écologiques, construire une nouvelle arche de Noé ?
" Passionnant. "
Augustin Trapenard
" Zoocities est un essai foisonnant, stimulant, et au minimum consolateur si jamais un goéland venait à plonger sur vous, en pleine rue, pour voler votre sandwich. "
Usbek et Rica
" Face aux feux géants induits par le réchauffement climatique ou à l'hypothèse d'une invasion des bêtes sauvages dans les villes, Joëlle Zask offre des solutions qui font la part belle au savoir des apiculteurs, des forestiers, des pompiers, des paysans, des urbanistes... Ses enquêtes sont peuplées de toutes ces voix. "
Le Monde
" Un essai aussi informé qu'engagé. "
Philosophie Magazine
" Une formidable empêcheuse de penser en rond. "
RFI -
" Aujourd'hui, allumer un réverbère, c'est éteindre les étoiles. "
Que voyons-nous lorsque, le soir venu, nous levons les yeux vers le ciel ? Pour la plupart d'entre nous, pas grand-chose. Les occasions de s'émerveiller devant une voûte céleste sont de plus en plus rares. Or, au-delà de l'appauvrissement de notre relation au ciel, sont désormais connus les effets négatifs de la lumière artificielle sur l'environnement et la santé. Érosion de la biodiversité, dérèglement de notre rythme biologique, perturbation de nos rythmes de sommeil, etc. Éteindre les lumières est un geste non seulement esthétique, mais aussi écologique et sanitaire. " Nous laissera-t-on un ciel à observer ? " s'inquiétaient déjà les astronomes amateurs dans les années 1970. Samuel Challéat retrace l'histoire de la revendication d'un " droit à l'obscurité " et décrit la manière dont s'organise un front pionnier bien décidé à sauver la nuit.
" Un livre passionnant [...] qui permettra aux lecteurs d'explorer les innombrables facettes du sujet. "
Autour du ciel
" L'auteur se fait le témoin d'un besoin d'obscurité grandissant, d'une volonté d'évolution vers "l'éclairer juste' et démontre à quel point la sphère politique détient les clés d'un retour à la normale. Un ouvrage militant qui interpelle. "
La Recherche
" Samuel Challéat, géographe et "émerveillologue'. "
Terre sauvage -
" Se dressant sur les pédales, il est capable de vivre toute une vie, une vie entière, en trente secondes. "
" Il s'est entiché de son vélo comme on s'attache à une machine, et il s'entraîne non pas pour gagner, mais pour stagner : s'étant bâti de muscle, pour rester cet ouvrier qu'il aurait dû être. Ou il est un champion moderne. Il s'entraîne selon les méthodes et la morale de son époque, il communique adroitement sur les réseaux sociaux et soigne son image. Champion, il est aussi ce corps qui passe dans la foule, et qui ne fait que passer, objet d'un désir impossible. Il prend sa retraite et se reconvertit dans une existence forcément plus ordinaire. Alors il regarde ses vieux maillots comme ses propres reliques, comme l'évocation sacrée de celui qu'il n'est plus. "
Ils sont au nombre de douze. Douze cyclistes, en selle ou non, jeunes ou retraités, glorieux ou las, champions modernes gérant leur image sur les réseaux sociaux, anciennes vedettes caressant le maillot de leurs victoires passées, hommes - et quelques femmes - pédalant pour une raison qu'ils ignorent parfois eux-mêmes.
Certains reconnaîtront dans ces croquis quelques personnalités du cyclisme. Les autres y trouveront des fils, des pères, des amants, et le vertige de la littérature.
" Il faut vraiment que vous lisiez ces odes aussi différentes soient-elles les unes des autres à la Petite Reine parce qu'elles en valent vraiment le coup. " Joy Raffin,
France Inter
" Ce n'est pas su, connu, goûté à proportion des foudroyantes visions qu'il fait tomber sur le sport cycliste, mais O. Haralambon est l'un des plus grands écrivains [...] dans une lignée qui en compte déjà quelques immenses " Pierre Carrey,
Libération
" Fin, mystérieux et subtil. Une boîte à rêves de belle sorte. Et puis si bien écrit et si évocateur, si littéraire, dans ses sueurs et ses destins, dans la pétarade des motos et les craquements de la piste. " Paul Fournel
" L'auteur rend sensible l'effort qu'exige ce sport, qui mêle la métaphysique et la plongée dans les bas-fonds. " Virginie Bloch-Lainé,
Libération
" Parce qu'il transmet à hauteur d'homme l'inoxydable passion,
Mes Coureurs imaginaires aurait bien mérité de s'aligner pour un grand prix. " Pierre Vavasseur,
Le Parisien
" Il faut le lire, ce recueil de portraits de coureurs cyclistes, mais aussi y jouer. Le lire d'abord pour retrouver la langue exigeante d'Olivier Haralambon qui, il y a deux ans, racontait si bien l'exaltation de l'effort cycliste et le frisson de la course dans
Le Coureur et son ombre. Y jouer ensuite pour identifier ces 12 portraiturés que l'auteur aime avec leurs tourments et qu'il ne nomme jamais " Clément Guillou,
Le Monde
" Olivier Haralambon signe des portraits-essais sur le vélo au-delà du vélo, vélo comme façon d'être et d'exister : pédaler pour rester debout. " Sean James Rose,
Livres Hebdo
" Quand Haralambon parle de cyclisme, c'est toujours une expérience intime et inspirée. " Vincent Hubé,
L'Équipe
" Nul besoin d'aimer le vélo pour goûter la plume exceptionnelle d'Olivier Haralambon, ancien coureur cycliste devenu philosophe et écrivain. " Jean-François Nadeau,
Le Devoir
" Au fil de ces pages, il y a du style, comme on dit d'un coureur qu'il a un joli coup de pédale. "
Ouest France
" Haralambon écrit comme il faisait du vélo de compétition. Il prend des risques en évitant la chute. Il frôle les ravins mais ne tombe pas. " Bernard Morlino
"
Mes coureurs imaginaires est un véritable chef d'oeuvre. Les gouttes de sueur et les larmes - celles du vainqueur, celles des perdants - n'auront jamais été si bien rendues que par la plume d'Haralambon. "
Nature humaine
"
Mes coureurs imaginaires, nouvel opus d'Olivier Haralambon confirme une chose : nous avons un nouveau styliste dans la littérature sportive ! " Marc-Olivier Amblard,
Boojum
" Plongez-vous sans retenue dans ce livre, un livre magnifiquement écrit. Un livre juste, précis, enchanteur. Un livre païen que vous pouvez lire pieusement. "
Bike Café
" Olivier Haralambon est aujourd'hui l'une des belles plumes du cyclisme moderne [...]. Lire
Mes coureurs imaginaires, c'est saisir autrement les subtilités du pédalage et de la danseuse. Éclairer notre regard sur ces corps en mouvement, offerts en sacrifice à une foule électrisée. Car Olivier Haralambon griffe les pages comme on caresse les pédales. "
L'Espadon
" Inspiré et inspirant.
Mes coureurs imaginaires est une ode à tous les cyclistes. Une prose cadencée, un style qui marque. La littérature sportive nouvelle génération. "
Lire le sport.fr
" Le style d'Haralambon, [...] permet des échappées vers un ailleurs qui dépasse les limites mêmes de son sujet. "
capbd.be -
Le livre testament de Zygmunt Bauman, l'un des penseurs les plus importants de notre modernité. Une alerte nécessaire sur la tentative de repli et d'idéalisation du passé qui caractérise notre époque.
Retour à l'insécurité, retour au réconfort de la tribu, retour aux inégalités et, enfin, retour à un narcissisme marqué par une féroce compétition de tous contre tous : tels sont les quatre grands mouvements rétrogrades qui, selon Zygmunt Bauman, le père du concept de " société liquide ", caractérisent nos sociétés contemporaines. Dans ce texte paru à titre posthume, il nous enjoint de nous confronter véritablement aux grands défis de ce XXIe siècle naissant et nous met en garde contre l'" épidémie de nostalgie " qui semble nous avoir saisis. -
Quand la forêt brûle ; penser la nouvelle catastrophe écologique
Joëlle Zask
- Premier Parallele
- Poche
- 1 Septembre 2022
- 9782850611551
Incendies en Amazonie, en Sibérie, en Californie, en Grèce, au Portugal... Les feux de forêt, ce phénomène que l'on connaît depuis toujours, prennent désormais une ampleur telle qu'ils en viennent à changer de nature : nous avons désormais affaire, un peu partout dans le monde, à des « mégafeux ». À l'échelle de l'espèce humaine, ils sont cataclysmiques. Leur violence est telle qu'il est légitime de redouter que, parmi tous les scénarios des catastrophes naturelles liées au changement climatique que nous avons imaginés, celui de la destruction par les flammes s'avère le plus imminent.
Or, qu'ils soient intentionnels, accidentels ou liés au réchauffement climatique, l'homme en porte la responsabilité.
Ce phénomène nouveau est symptomatique, telle est la thèse de Joëlle Zask, de l'ambiguïté fondamentale de notre rapport à la nature à l'heure de la crise écologique. Une nature à la fois idéalisée, bonne en soi, à laquelle il ne faudrait pas toucher pour la laisser la plus vierge et pure possible ; et, de l'autre côté, une volonté de domination bien connue, menant à la destruction.
Voilà qui ne laisse pas de place à l'idée d' « entretien », à une relation régulée, pragmatique, de l'ordre du partenariat.
En cela, le phénomène des grands feux, phénomène extrêmement inquiétant, éclaire mieux que toute autre catastrophe écologique l'impasse dans laquelle nous semblons nous trouver ; seule catastrophe née de la main de l'homme, arme de pure destruction accessible à tout un chacun, il met par ailleurs au jour la jouissance de la destruction qui semble gagner chaque jour du terrain. -
Le pire n'est pas certain
Catherine Larrère, Raphaël Larrère
- Premier Parallele
- Poche
- 19 Octobre 2023
- 9782850611964
La chose est entendue : nous ne vivons plus dans un système climatique stable, la biodiversité s'érode, les océans s'acidifient. En entrant dans l'ère de l'Anthropocène, nous avons perdu le contrôle de notre monde.
La science de l'effondrement, ou collapsologie, affirme que la catastrophe est inévitable et qu'il ne nous reste plus qu'à nous y préparer. Il nous faut accepter la chute, que l'on s'en désespère ou que l'on y trouve une jouissance coupable. Autrement dit, il n'y a pas d'alternative - comme le disait en son temps Margaret Thatcher.
Or il y a une alternative. Il y en a même de très nombreuses, car ailleurs la catastrophe est déjà arrivée et a déjà donné naissance à des mobilisations politiques et écologiques. Le catastrophisme, cette construction récente qui touche les classes moyennes occidentales, c'est un récit du Tout , un récit dépolitisé qui nous encourage à nous prendre en charge de manière privée. Or, c'est en politisant l'écologie et en adoptant un point de vue local que nous verrons se rouvrir les possibilités d'action, dans leur pluralité. C'est ainsi que nous éviterons la catastrophe - car elle est évitable.
Une réhabilitation de la politique contre le défaitisme ambiant.
Philosophie Magazine Un plaidoyer pour l'action politique.
Thomas Snegaroff, France Info Un ouvrage subtil et tranchant ; à lire et à méditer d'urgence en ces temps troublés !
Écologie et politique -
Se réunir : du rôle des places dans la cité
Joëlle Zask
- Premier Parallele
- Poche
- 10 Février 2022
- 9782850611339
" Pourquoi les places publiques sont-elles si importantes en démocratie ? " On connaît les places léguées par Jules César, Louis XIV, Napoléon III, Hitler, Staline ou Mao Zedong. Royales, impériales, nationalistes ou fascistes, elles jalonnent encore aujourd'hui nos villes et nos villages. Mais pourquoi les démocrates n'ont-ils pas, eux aussi, réfléchi au rôle politique des places ? D'où vient cette lacune ? Quelle est la nature de l'inconscient politique qui nous les rend invisibles ? Et comment y remédier, à l'heure où la démocratie a plus que jamais besoin d'être revitalisée ? Joëlle Zask enquête sur les conditions matérielles qui rendent l'exercice de la démocratie possible. Car " en démocratie, plus on se réunit, plus grandes sont nos libertés, plus les institutions qui nous protègent sont fortes ".
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Le régiment immortel : ou la guerre sacrée de Poutine
Galia Ackerman
- Premier Parallele
- Poche
- 14 Septembre 2023
- 9782850611858
" Un livre indispensable pour comprendre les ressorts d'une politique identitaire et belliqueuse. " Philosophie Magazine Réédition poche augmentée d'une postface inédite.
" Pendant des années, j'ai attentivement observé comment la Russie post- soviétique se transformait ou, plutôt, était transformée par Vladimir Poutine. Je décris dans ces pages la création d'un nouveau récit national fondé sur de multiples omissions et mensonges, la militarisation de la nation entière, les aspirations impérialistes, le culte païen du "peuple éternel et invincible', la haine de l'Ukraine et de l'Occident. Tout annonçait la guerre de 2022. Pourtant, nos politiques n'ont pas su voir que la nuit noire allait bientôt s'abattre sur la Russie, capable d'entraîner dans l'abîme non seulement l'Ukraine, mais également nos autres voisins. " Galia Ackerman ___________________________________________ " Un livre indispensable pour comprendre les ressorts d'une politique identitaire et belliqueuse. " Michel Eltchaninoff, Philosophie Magazine " A lire absolument si vous vous intéressez à la Russie. " Télématin, France 2 " [Galia Ackerman] démontre comment les "technologues politiques" du Kremlin ont accaparé le Régiment immortel, "apothéose païenne du culte de la nation", pour l'accorder à la nouvelle idéologie de l'État russe basée sur un patriotisme effréné et une militarisation sans précédent. " Isabelle Mandraud, Le Monde?
" Le Régiment Immortel éclaire, à la lumière de sa longue histoire, la "folie ultra nationaliste" d'un pays où règne encore le soviétisme - l'appareil autoritaire -, mais délesté de son essence communiste " Jean-Marie Durand, Télérama " Un livre formidable et passablement inquiétant. [...] Il faut absolument [le] lire. "?
RFI " C'est l'évolution de la Russie poutinienne que décrit Galia Ackerman dans un tableau impressionnant et remarquablement documenté. " Etudes " Une enquête intellectuelle passionnante. (...) Courez acheter ce livre lumineux, complet et précis. " Michel Eltchaninoff, Les Nouveaux dissidents " Dans son livre Le Régiment Immortel, l'historienne Galia Ackerman (...) analyse le piège mental créé par Poutine. En réécrivant l'histoire du vingtième siècle, ce dernier a produit la vision délirante d'une Russie combattant de nouveau le "fascisme" en Ukraine -- comme si le fait de revivre, en permanence, la "Grande Guerre patriotique" de 1941-1945 était le seul moyen de rallier son peuple. " Nathalie Nougareyde, The Guardian " Un captivant essai. " L'Express " Dans Le Régiment Immortel, Galia Ackerman revient sur les relations de la Russie à son Histoire, à partir des commémorations du 9 mai, [et] analyse surtout la récupération politique qui en est faite par Vladimir Poutine, plus de 70 ans après. " Olivia Gesbert, France Culture " Un essai profond et instructif. " Laure Mandeville, Le Figaro " L'histoire du Régiment Immortel peut être considérée comme l'allégorie de ce qui est arrivé à la Russie depuis que Poutine y a imposé un tournant politique décisif. " Brice Couturier, France Culture " Le livre de Galia Ackerman permet bien de mettre à nu le travail de construction d'une nouvelle idéologie d'État qui est actuellement conduit en Russie, au prix parfois d'une réécriture de l'histoire. " Alain Guillemoles, La Croix " Spécialiste de l'Ukraine, de la Russie post-soviétique et de son idéologie officielle, [Galia Ackerman] analyse dans ce livre passionnant l'utilisation très politique par Poutine de la victoire sur le nazisme. " Politis " Galia Ackerman propose un essai aussi cohérent dans la thèse qu'il défend que large dans les aspects qu'il envisage. " La Vie des idées " Magistral. "?
The Conversation " (...) Indispensable pour comprendre la Russie actuelle mais aussi pour défaire les rouages de l'idéologie poutinienne. " Emmanuel Languille, Fnac Nantes -
«Le cyclisme, c'est Poulidor, Richard Virenque et Lance Armstrong, ça sent le camphre et la chicorée, les fautes de syntaxe et l'EPO. Le cyclisme, c'est le Tour de France, devant lequel vous ne cessez de vous ennuyer qu'en vous endormant.
À rebours de cette idée, j'aimerais ici embrasser la liste des enchantements par lesquels je suis passé, à ne fréquenter que des cyclistes pendant des années, à ne vivre que comme eux, au point d'en être devenu un, ad vitam. J'ai dû me rendre à l'évidence : les livres ne rendent pas plus malins, la course cycliste oui. La course cycliste a la vertu de vous détromper. Vous pensez sans doute que rien n'est plus simple, plus mécanique que pédaler, et qu'une course de vélo c'est Les Temps Modernes version aseptisée, clinique, sans Chaplin et sans la poésie. Vous ne soupçonnez pas qu'être fort et rouler vite sont deux choses absolument différentes. Que la pédale se recouvre, se caresse, bien plus qu'on n'y appuie. Vous les croyez des brutes, ils sont délicats comme des danseuses, subtils plus que bien des écrivains, faute de quoi ils n'avanceraient pas.»
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Mort à 34 ans, Frank Vandenbroucke - « l'enfant terrible du cyclisme belge » - a captivé Olivier Haralambon, lui-même ancien coureur. Né dans une famille de cyclistes, Frank Vandenbroucke est un gamin du Hainaut dont la vie a été façonnée pour et par le vélo. Au seuil de l'an 2000, après un parcours turbulent, il est troisième coureur mondial. Mais il ne résiste pas au dopage qui ne cesse de s'étendre dans le cyclisme professionnel. Dès lors sa carrière est émaillée de poursuites judiciaires et d'exclusions. « VDB » tente plusieurs retours, s'épuise en compétitions souvent sanctionnées d'abandons ou d'échecs. Suicides manqués, drogue, déboires amoureux : tout se conjugue contre lui malgré son brio et l'admiration que lui portent ses pairs. Il meurt brusquement à 34 ans, physiquement brisé.
Ce récit d'une grande force décrit de l'intérieur les années où le cyclisme est passé de la légende au business. Un exercice d'admiration, un retour au coeur du peloton, mais aussi un travail littéraire sur le double et l'expérience des limites.