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Notre Amérique Tome 4 : les révolutions meurent en automne
Kris, Maël
- Futuropolis
- 9 Février 2022
- 9782754825610
Après un attentat terroriste, leurs auteurs, Max, Tina et Julien sont arrêtés. Max est condamné à mort, Tina à 30 ans de prison, tandis que Julien bénéficie d'un non-lieu. 9 mai 1934. Dans la prison de Stateville, Max est exécuté par électrocution. Le lendemain, Tina, recluse dans le même pénitencier, apprend l'exécution de son complice. Au même moment, de retour d'un reportage photo, Julien, apprend lui aussi la mort de Max. Sauf que. Sauf que l'exécution n'a pas eu lieu.
Fausse exécution, mais vraie manipulation : contraint et forcé, Max est renvoyé dans son Allemagne d'origine, désormais nazie, comme espion du gouvernement américain. Et s'il s'évanouit dans la nature ? Il en cuira à Tina et surtout à leur enfant, l'« enfant du miracle », que porte cette dernière, et qui s'appellera Mina.
Vingt ans plus tard, en 1955 donc, à Chicago, là « où tout a commencé », là où elle est née, Mina tente de démêler l'écheveau embrouillé de la vie de ses parents. Tina est sa mère, c'est entendu. Mais qui est vraiment son père ? Max, alias Jan Torsvan, romancier maudit ? Ou Julien, alias Moro, reporter-photographe devenu célèbre ? Mina est convaincue que Julien, mort en 1939, est son père. Et que Max/Torsvan est... son assassin.
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«Quand la révolution s'arrête aux frontières, c'est qu'elle est déjà morte avant d'avoir commencé.» C'est après avoir proféré cette sentence que Max, Tina, Julien, accompagnés de Clarence, se retrouvent à Chicago, aux États-Unis, en juin 1919. Chicago est alors le point névralgique de toutes les tensions qui traversent la société américaine. Tous les ingrédients d'une explosion sociale y sont réunis. Max et ses amis entendent bien en être les détonateurs...
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Pack réunissant les tomes I et II. Récit de Kris. Dessin et couleur de Maël
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Aux premiers jours de 1919, ils sont arrivés dans le Nouveau Monde, Julien et Max.
À bord du Libertad, un rafiot plein jusqu'à la gueule de fusils et de munitions, piloté par le capitaine Silius Jensen, un drôle d'oiseau aussi, celui-là. Et avec Tina, surtout, Tina la rebelle, Tina la farouche, Tina la compagne du fameux colonel Craven, chef des guérilleros mexicains.
Quand le Libertad aborde la rive atlantique mexicaine, les regulares, les soldats du gouvernement, attendent de pied ferme, le fusil à l'épaule et la mitrailleuse frémissante. Un déluge de feu s'abat sur le trio et les quelques rebelles venus les accueillir. Jensen s'apprête à reprendre la mer, Max, Julien et Tina à vendre chèrement leur liberté.
C'est alors que le gros de la troupe rebelle, aux cris de « Craven, Craven ! », entre en jeu, bousculant comme des quilles les soldats réguliers. Enfin, le colonel Craven, seul, un drapeau à la main, les yeux fous, s'élance au milieu de la bataille, déclamant un poème de fange, de rage et de sang. Stupeur chez les regulares, vivats hurlés sous les sombreros des révolutionnaires, l'hésitation des uns profite aux autres, et c'est la victoire.
Craven. Julien, Max et Tina. Les personnages sont en place, le rideau, ensanglanté, s'est levé. L'hiver des tranchées se dissipe enfin, le printemps mexicain est en pleine éclosion. Pour combien de temps encore ?
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12 novembre 1918. Premier jour de paix.
Dans la morne cour d'une caserne, Max Brunner, alsacien, soldat défait, lève un poing rageur tandis que le drapeau allemand est abaissé. Julien Varin, soldat vainqueur, le regarde, intrigué. C'est peut-être bien ce jour-là, sur les cendres de l'Europe, qu'est apparue à Max et Julien, l'un avec l'autre, l'un malgré l'autre, l'idée même d'un monde nouveau.
Tout s'enchaîne très vite. Paris d'abord, où Max présente à Julien ses amis anarchistes. Le port de Rouen ensuite, où Max et ses camarades s'emparent du Libertad, un vieux cargo rouillé retenu par la Marine française, et libèrent l'équipage.
Et tandis que le commandant donne ses ordres pour quitter Rouen et gagner la haute mer dans la plus grande discrétion, Max entraîne Julien dans les entrailles du navire.
Ouvrant l'une des cales, Julien découvre, enfouies sous le charbon, des centaines de caisses remplies d'armes et de munitions. « Pour aider la révolution qui se propage en Allemagne, ça fera l'affaire. Cap sur Hambourg ! », rigole Max.
L'Allemagne, vraiment ?
Tapie dans un recoin, une ombre guette les deux hommes...
Une ombre qui corps et âme se dévouera à leur faire découvrir la lumière.
Et, enfin, quitter l'hiver...