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Le jour de ses trois ans, Oscar Matzerath a renoncé à grandir. Témoin désinvolte des événements qui se déroulent à Dantzig de 1924 à 1950, Oscar qui, sous les apparences de l'enfance a la maturité d'un adulte, fait jaillir un univers grotesque et mystérieux, une impitoyable condition humaine ensevelie sous les décombres de l'histoire...
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Narration : Jacques Roland C'est de cette traduction célébre que GOETHE a dit : "il me vient de singulières idées à l'esprit, quand je pense que ce livre garde encore sa valeur dans une langue où VOLTAIRE a régné en maître". EKERMANN nous a apporté également ceci : "Quant à la traduction de Gérard de Nerval, quoique la plus grande partie soit en prose, elle fut l'objet de compliments de GOETHE qui la jugea fort réussie. Je ne puis lire FAUST en allemand dit-il, mais dans cette version française, tout reprend sa fraîcheur, sa nouveauté, son esprit"
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Au beau milieu de la Prusse orientale, deux jeunes garçons, Walter Matern et Eddi Hamsel, dit « le juif », se jurent fidélité par le sang. Non loin de là naît le chien Perkun dont le descendant, Prinz, deviendra le plus fidèle compagnon d'Adolf Hitler. Quand l'histoire d'hommes anonymes emportés dans la tourmente du XXe siècle s'entremêle avec celle d'un chien célèbre, elle prend une allure d'épopée.
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Le vaillant petit tailleur et autres contes
Jacob Grimm, Wilhelm Grimm, Aurélia Fronty
- Gallimard-Jeunesse
- Folio Junior ; Textes Classiques
- 3 Mars 2011
- 9782070639144
Un petit tailleur qui affronte des géants, deux enfants tombés dans les griffes d'une sorcière, une princesse empoisonnée... Dans le monde impitoyable des frères Grimm, rien ne semble pouvoir triompher de la convoitise et de la cruauté. Mais quand les héros font preuve d'ingéniosité et de courage, même les contes les plus sombres peuvent bien se terminer!- «Le vaillant petit tailleur»- «Raiponce»- «Du pêcheur et de sa femme»- «Jeannot et Margot» (Hansel et Gretel)- «Les sept corbeaux»- «Blanche neige»- «L'oiseau d'or»- «Jean le Veinard»- «La clé d'or»
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Quadragénaire tourmenté, Eberhardt Starusch est professeur d'allemand et d'histoire dans un lycée berlinois. Souffrant des dents, il passe de longues heures chez le dentiste : allongé face à l'écran de télévision, il invente ses propres émissions et un dialogue fictif avec le praticien. Il s'évade dans les souvenirs de l'après-guerre et dresse le bilan d'une génération désabusée.
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Simplicissimus, dont la première édition date de 1669, occupe dans la littérature et l'image de l'identité allemandes la même place que le Don Quichotte en Espagne, le théâtre de Shakespeare en Angleterre, la Divine Comédie en Italie: celle du premier texte majeur où une " nation " naissante se reconnaît.
Le livre conte les aventures d'un jeune Allemand qui, ayant échappé au massacre de sa famille par la soldatesque, grandit dans la forêt sous la surveillance d'un ermite avant d'être lâché dans le monde, où il connaîtra des fortunes diverses: torturé un jour, obligé de se déguiser en bouffon, en femme, en palefrenier, encensé le lendemain comme valeureux chef de guerre, tour à tour charlatan, bandit de grands chemins, fermier, bon époux, séducteur, chanteur de charme, il visite Paris, Moscou, la Corée, Macao, la Turquie, avant de se faire ermite dans une île de l'Atlantique...
Témoignage bouleversant sur la guerre de Trente Ans qui décime la moitié de la population, ruine pour longtemps l'économie et engendre une littérature du désespoir et de refus du monde, et sur un pays dont le destin est depuis deux mille ans le déchirement et la division, Simplicissimus, roman de l'utopie et du mysticisme, baroque et picaresque, est l'une des grandes oeuvres de la littérature universelle: hybride, obscure et pourtant savamment calculée, foisonnante de richesses excessives, de " tableaux de guerre " réalistes à la Jacques Callot comme d'illuminations intérieures _ une oeuvre aux antipodes du classicisme versaillais contemporain que la France se devait de connaître enfin intégralement.
Hans Jakob Christoffel von Grimmelshausen est né vers 1620 à Gelnhausen, qu'il dut quitter en 1634 après le pillage de la ville. Il fut secrétaire aux armées, soldat, intendant, maire, aubergiste. Né protestant, il dut se convertir pour se marier, mena une vie condamnée au changement perpétuel. La seule activité qu'il poursuivit avec acharnement fut la littérature, laissant une oeuvre immense regroupée sous le titre de Simplicianische Schriften. On ne sait rien de précis de sa mort, qui dut se produire en 1676. -
Ce roman, dont l'action se situe dans les années 80, traite de la double menace de la prolifération du nucléaire et de la destruction de l'environnement.
L'auteur y mêle humour et faconde au fil de plusieurs récits s'interpénétrant.
Un personnage est au coeur de cette trame romanesque : une ratte - ou femelle du rat -, apparue en rêve au narrateur, qui raconte comment l'humanité suicidaire, sachant qu'elle court à sa perte mais espérant un miracle in extremis, ne semble rien faire de sérieux pour éviter une catastrophe. dans les ruines de dantzig, le narrateur et les rats qui l'entourent survivront-ils au cataclysme ?
En bref, quand günter grass se pique de nous relater la " fin de l'humain ", il réinvente la fable jusqu'aux dimensions de l'épopée.
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Tout commence en 1989 à Danzig, le jour des Morts. Au marché aux fleurs l'Allemand croise la polonaise. Le veuf rencontre la veuve. Coup de foudre. Lui, Alexander, soixante-deux ans, historien de l'art, spécialiste des inscriptions funéraires, elle, Alexandra, cinquante-neuf ans, doreuse en restauration d'art baroque, s'aiment et conçoivent un généreux projet.
Il s'agit de donner aux Allemands nés à Danzig et exilés depuis la guerre le droit au repos éternel en terre natale et de favoriser ainsi la réconciliation des deux nations. Une Société germano-polonaise des cimetières est fondée, un premier cimetière de la Réconciliation inauguré. Mais d'autres intérêts entrent en jeu. Aux cimetières s'ajoutent les hôtels, foyers d'anciens, centres de vacances, un hôpital, une maternité, et même un terrain de golf en pays kachoube. Tandis qu'un torrent de Deutschmarks se déverse sur la Pologne, nos amoureux consternés battent en retraite.
Le crapaud sonneur, en été dans les bassées de la Vistule, lance un appel sur trois notes. Avertissement ? Prédiction d'une catastrophe ? Tout comme le crapaud sonneur, il se pourrait que Günter Grass, dans cette histoire d'amour mi-enjouée mi-mélancolique, nous mette en garde contre l'impérialisme économique de l'Allemagne réunifiée, à l'Est et ailleurs, avec cette ironie et cette verve satirique qui n'appartiennent qu'à lui.
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Lors des représentations qui furent données partout en Europe, à Berlin, Londres, Amsterdam, Paris - où la pièce fut jouée en 1963 à l'Athénée dans une adaptation de Jorge Semprun - Le Vicaire déclencha scandales et violentes polémiques.
Car l'oeuvre de Rolf Hochhuth pose un problème historique et moral sur lequel pèse la mort de six millions de juifs et où est mis en cause le silence de Pie XII. En se taisant, Pie XII n'a-t-il pas failli à sa mission de Vicaire du Christ ? Et l'église elle-même n'a-t-elle pas manqué à sa mission de charité ? Mais, au-delà de la problématique chrétienne, le drame de Rolf Hochhuth, dans sa complexité vivante, soulève une question universelle : celle du conflit entre un appareil de pouvoir spirituel et politique et l'engagement humain total.