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VANESSA CAPIEU
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Délicat et viscéral, comme le plaisir qu'il exalte?: tel est ce livre, le plus intime et le plus personnel de María Hesse. Elle y raconte son cheminement vers l'éveil sexuel, un chemin tortueux parsemé de culpabilité, de honte et d'ignorance, qu'elle a surmonté grâce à une curiosité insatiable et à l'exemple de ces femmes illustres qui ont su explorer le mystère et la puissance de la sensualité, affronter les préjugés de leur époque, donner un nom à ce qui leur manquait, et éclairer le chemin du plaisir pour que d'autres le suivent avec plus de légèreté. Des femmes de chair et de sang ou de fiction, telles Lilith, Marie-Madeleine, Colette, Anaïs Nin, Mata Hari, Simone de Beauvoir, Erika Lust, Daenerys Targaryen et bien d'autres...
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" Il y a dans ce roman tous les ingrédients que j'aime, en tant que lecteur et en tant qu'auteur. " Bernard Minier Sept victimes dans une petite station de ski des Pyrénées. Sept péchés capitaux.
Alors que l'on retrouve, sous la mince couche de glace d'une piscine gelée, un cadavre aux paupières cousues, rien ne laisse encore présager que la liste ne demande qu'à s'allonger. Ni la tempête à s'abattre.
Pour stopper l'assassin, il faudra se plonger dans l'histoire tourmentée du village, lieu de passage des fugitifs durant la Seconde Guerre mondiale.
Entre vestiges de colonie industrielle, monastère abandonné et secrets bien gardés, la vengeance est un plat qui se mange... glacé. -
Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins
Alejandro Palomas
- Romans
- 7 Janvier 2021
- 9782266307536
C'est l'histoire de Guille, un petit garçon débordant d'imagination qui voue un amour sans bornes à Mary Poppins. L'histoire d'un père un peu bougon, qui vit seul avec ce fils sensible et rêveur dont il a du mal à accepter le caractère. D'une institutrice qui s'inquiète pour l'un de ses élèves qui vit un peu trop dans ses rêves. D'une psychologue scolaire à qui on envoie un petit garçon qui a l'air d'aller beaucoup trop bien.
Quel mystère se cache derrière cette apparence si tranquille, et pourtant si fragile ? Quel chagrin secret croit-il pouvoir régler par ces tours de magie ? Sous les apparences, la vie de Guille est-elle vraiment « superfragilisticexpialidocious » ?
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Marilyn e´tait l'une des plus grandes ico^nes du XXe sie`cle, dont l'image sulfureuse de jeune femme aux cheveux blond platine sur une soufflerie de me´tro, restera dans les me´moires. Grand public, cine´astes, e´crivains et pre´sident des E´tats-Unis tomberont amoureux de ce sexe symbole dont le reflet parfois trop lisse et nai¨f cachait une femme e´nigmatique, cultive´e et intelligente, souvent insoumise. Maria Hesse s'attache donc a` dresser le portrait de cette femme de l'ombre, une femme rebelle et peut-e^tre dangereuse dont l'e´poque se me´fiait, pre´fe´rant conside´rer le cliche´ de la femme artificielle qui amuse et distrait son public sans faire de vague. Finalement, Marilyn aurait probablement e´te´ une fervente porte-parole du mouvement Me too...
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Barcelone, le 31 décembre. Amalia est sur des charbons ardents avec dans les yeux tout le désir que cette soirée soit réussie. Après tant de tentatives ratées, ils seront tous là ce soir à sa table. Fernando, son fils, Silvia et Emma, ses deux filles, Olga, la compagne d'Emma, et l'oncle Eduardo. Un septième couvert est dressé, celui des absents.
Chacun semble arriver avec beaucoup à dire, ou tout à cacher. Un dîner sans remous ? Impossible dans cette famille fantasque, imprévisible, excessive jusqu'à l'explosion. Entre excitation, tendresse et frictions, rien ne se déroulera comme prévu. Mais tous vont rire, pleurer et s'aimer quoi qu'il advienne.
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Premier roman d'un scénariste argentin oscarisé. Sous des airs de thriller, une satire impitoyable du milieu du cinéma et du monde moderne.
Santiago Salvatierra, le plus grand réalisateur d'Amérique latine, a kidnappé un scénariste, Pablo Betances, qu'il tient emprisonné dans la cave de sa maison. Il ne le relâchera que lorsqu'il aura écrit un chef-d'oeuvre, le scénario du film qui va changer l'histoire du cinéma mondial. Dans cette pièce, ne contenant qu'un matelas, un ordinateur portable, la compilation intégrale des Beatles, un ukulélé, les oeuvres complètes de Borgès, Pablo réussit à consigner chaque jour le quotidien de sa captivité dans un carnet clandestin. Les rapports entre les deux hommes sont houleux, mais le scénario avance. Jusqu'au jour où Pablo ne peut plus écrire un seul mot...
Carnets clandestins n'est pas qu'un parfait thriller. C'est aussi le noyau d'une réflexion sur l'art et la création.
Le Nouveau Magazine littéraire Sous ses airs de polar, ce livre cache une réflexion profonde et drôle sur la création et le génie.
Elle On jubile à la lecture de cette fiction insolente, provocatrice et savoureuse.
Les Inrockuptibles Traduit de l'espagnol (Argentine) par Vanessa C apieu -
Lorsque par un matin londonien grisâtre, Sara voit apparaître comme par magie sur le rebord de sa fenêtre une chatte douée de parole, elle croit bien sûr à une hallucination. Et pourtant l'animal revient... Sara, d'abord incrédule, la laisse finalement entrer dans sa vie. La jeune femme, surmenée et malheureuse dans son couple, n'est pas contre une présence chaleureuse...
Et qui pouvait imaginer que la féline conduirait Sara bien plus loin dans ses réflexions qu'elle ne l'avait imaginé, et la guiderait sur le chemin d'une vie pleine et heureuse ?
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Par une chaude nuit d'été, Dante Loredano s'accoude au balcon de sa chambre de l'hôtel Metropol et engage la conversation avec son voisin de palier, Federico Nietzsche. Ils contemplent la ville de Mexico et devisent de la situation d'un pays désormais parcouru par une violente révolution sociale. Au fil des pages, leur dialogue accueille les récits de plusieurs personnages fort singuliers : Saúl Mendés, l'idéaliste, Aarón Azar, l'épicurien, Andrea del Sargo, le révolutionnaire, ainsi que le mystérieux couple que forment Leo et la belle Gala, sans oublier la jeune Elisa, l'enfant qui tue ses protecteurs.
Chacune de ces voix représente une classe sociale et leurs histoires deviennent, au cours du dialogue, une illustration ou un symbole des concepts fondamentaux de la pensée du philosophe allemand : mort de Dieu, surhomme, nihilisme, éternel retour.
Conversation philosophique, discours d'un fou, bilan désabusé d'un siècle, relecture critique de la pensée de Nietzsche, ce vaste roman dialogique, le dernier écrit par Carlos Fuentes, est un livre ambitieux et imprévisible qui jette une lumière inattendue sur notre présent.
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Entre ferveur et désillusion, une jeune femme découvre la révolution cubaine.
En 1970, à New York, Alma Guillermoprieto, d'origine mexicaine, suit les cours de danse contemporaine de Merce Cunningham. Quand celui-ci lui parle d'un poste de professeur à l'École nationale des Arts de La Havane, son monde s'effondre : la jeune danseuse rêvait d'intégrer sa compagnie. Alma part résignée, cherchant dans l'aventure une façon de faire le deuil de sa carrière artistique. Elle a alors 20 ans.
Lorsqu'elle atterrit à Cuba, elle appréhende les restrictions liées à l'embargo américain et au régime de Fidel Castro. Ses craintes sont rapidement confirmées : les salles de danse sont privées de miroirs, considérés comme des instruments contre-révolutionnaires. Son séjour devient alors le temps d'un apprentissage inattendu : celui de sa conscience politique. Alma Guillermoprieto revient sur cette expérience qui a sonné le glas de sa carrière de danseuse et marqué le début de sa vie de journaliste. Avec ce récit initiatique, elle signe un livre d'une rare intensité.
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Barcelone, 1888. L'Exposition universelle approche à grands pas et, avec elle, l'électrification de la cité catalane. Mais il est une partie de la ville où la lumière ne filtre pas. Où, chaque matin, de jeunes ouvrières sont retrouvées démembrées dans l'indifférence générale. On dit qu'un monstre séculaire et affamé a fait son antre dans les bas-fonds. De retour après sept ans d'absence, le jeune Daniel Amat, professeur à Oxford, reprend l'enquête où son père l'avait laissée - plongeant dans les égouts à la recherche d'un manuscrit mythique, dont les secrets dépassent l'imagination...
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Réunion de famille impromptue dans un café. Fernando, sa mère Amalia, et ses deux soeurs, Emma et Silvia.
Tous espèrent un coup de téléphone qui tarde à arriver.
À l'attente, fébrile, s'agrègent les souvenirs, les regrets, les joies et les chagrins mais aussi les quiproquos et les malentendus. Tout au long de la soirée, les vérités cachées ou à demi dites sont libérées. L'union de cette famille, fantasque mais si soudée, serait-elle en péril ?
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Petits papiers au gré du vent
Eduardo Sacheri
- 10/18
- Litterature Etrangere
- 5 Janvier 2017
- 9782264065544
Peu avant de passer l'arme à gauche, Alejandro, alias « le Singe », a eu la très mauvaise idée d'investir tout son argent dans l'achat d'un jeune footballer prometteur, qui se révèle être un tocard. Une bévue laissant sa fille Guadalupe sur la paille. Heureusement pour elle, les fidèles acolytes du Singe, ses amis d'enfance, veillent sur ses intérêts. Accumulant magouilles géniales et arnaques folkloriques pour récupérer les 300 000 dollars engloutis, Fernando, Mauricio et « le Russe » vont déployer des trésors de malice pour inverser la roue de la fortune. «C'étaient pas des anges non plus / L'Évangile, ils l'avaient pas lu / Mais ils s'aimaient tout's voil's dehors / Tout's voil's dehors »... Savoureuse galerie de personnages à la Dino Risi, Petits papiers au gré du vent est une ode à l'amitié et la preuve que l'amour et le rire peuvent triompher de l'âpreté de l'existence.
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Révélé avec Virus tropical, le travail de Powerpaola est rapidement devenu une référence de la bande dessinée autobiographique. Car Powerpaola a l'art et la manière de raconter son histoire d'une manière romanesque, puissante et originale. Virus tropical racontait l'enfance, puis les premiers pas dans l'adolescence de l'auteur. Dans ce deuxième livre, c'est en jeune étudiante qu'on retrouve Paola. Construit en 3 chapitres, qui sont autant de moments fondateurs de sa vie de jeune femme, Tout va bien se passer est le récit des années étudiantes, le passage vers l'âge adulte, les rencontres, le sexe et l'amour. Des illustrations qui composent ce deuxième livre, se dégage beaucoup de sensualité. Le plaisir de l'auteur à dessiner et à raconter à travers les images est très communicatif.
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La volonté et la fortune met en scène le destin de deux orphelins, Josué et Jéricho, dans la haute société mexicaine. Les deux garçons se rencontrent pour la première fois à l'école primaire et deviennent vite inséparables. Passionnés de littérature et d'art, ils vivent tous les deux soutenus par un mystérieux avocat qui veille sur eux. Le regard bienveillant du père Filopater les pousse à se surpasser et nourrit leur curiosité pour la controverse philosophique et la lecture, mais après leur adolescence commune passée dans un appartement du centre de Mexico, leurs chemins se séparent : Josué suit des études de droits alors que Jéricho part vivre en France. Quand ils se retrouvent quelques années plus tard, Josué est devenu l'homme de confiance du magnat de presse Max Monroy, tandis que Jéricho travaille en tant que conseiller pour le président mexicain. Leur rivalité est brutale, et l'affrontement inévitable.
Josué finit par découvrir qu'ils sont tous deux les fils de Max Monroy. Jéricho disparaît dans une prison, aveuglé par son idéalisme, alors que Josué se laisse piéger par Asunta Jordan, la collaboratrice la plus proche de Monroy qui n'entend pas laisser l'héritier la priver de l'empire du magnat qu'elle sert. C'est la tête coupée de Josué, déposée sur une plage du Pacifique, qui interpelle le lecteur pour nous raconter cette histoire d'affrontement entre l'argent et le pouvoir.
La volonté et la fortune marque le retour du grand Carlos Fuentes à la fresque historique, à la manière de Les Années avec Laura Diaz. Cette peinture sans complaisance de l'ambition humaine en général et de la bourgeoisie mexicaine en particulier nous offre assurément un de ses livres les plus puissants.
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«Cette année qui vient de s'achever est-elle une illusion de ma mémoire? Ce qui est arrivé est-il vraiment arrivé? Je ne veux pas le savoir.» Lorsque Adam Gorozpe décide de s'en prendre aux cartels de drogue mexicains, il ignore qu'il s'agit d'un aller simple pour l'enfer. Face à lui, l'impitoyable Adam Góngora, chef corrompu de la sécurité nationale mexicaine à la stratégie terrifiante : s'allier aux criminels, enfermer les plus faibles et, grâce à ces arrestations faciles d'innocents, gagner les faveurs de l'opinion publique.
Pour survivre dans ce duel sans foi ni loi, Adam Gorozpe n'a d'autre choix que d'appliquer les mêmes règles du jeu que son adversaire et de se faire plus criminel que les criminels. Dès lors, les limites sociales, éthiques ou simplement humaines n'existent plus. Les deux hommes s'affrontent dans un monde où le pouvoir et la cupidité exigent la soumission ou la mort.
Avec un humour particulièrement corrosif, Carlos Fuentes décrit ici la déperdition du Mexique contemporain rongé par le fléau de la drogue et de la corruption. Il nous offre avec cette comédie mexicaine (ou «Mexicomedia», comme il le dit lui-même) une description exagérée et théâtrale qui éclaire parfaitement à travers son langage et ses excès littéraires une réalité devenue non seulement inadmissible, mais surtout ineffable.
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Tandem de choc À 14 ans, Sofia vient de perdre sa mère. Seule, elle prend le train pour Morón, en banlieue de Buenos Aires, où vit son père, Lucas, qui jusqu'alors ignorait son existence. Coup de tonnerre pour cet homme qui découvre qu'il a une fille, orpheline ! Et la jeune ado va littéralement bouleverser le train-train pantouflard de Lucas, écrivain introverti ayant développé une tendance exacerbée à la passivité. La cohabitation promet d'être rythmée et ce n'est pas toujours du goût de Fabiana, sa femme. Propulsé père du jour au lendemain, il s'attelle à construire le bonheur de Sofia et l'aide à se réapproprier un quotidien, loin des tracas qui étaient autrefois les siens. Très vite père et fille tissent une complicité éclatante et attendrissante qui accompagnera le bouleversement de leur existence. Toutefois une question reste en suspens : quel est donc le mystère qui entoure la mort de la mère de Sofia ?
Le bonheur, c'était ça met en scène l'émouvante rencontre de deux âmes solitaires qui ensemble parviendront à se frayer un chemin vers le bonheur. Grâce à ses dialogues percutants et saupoudrés de notes felliniennes, une galerie de personnages irrésistibles et parfois décalés, Eduardo Sacheri ménage le suspens, nous émeut et immanquablement, fait mouche !