" Le Bureau des Légendes ", John Le Carré, Kim Philby, Vladimir Poutine... De la guerre froide à aujourd'hui, l'espionnage et les espions occupent une place majeure dans l'imaginaire et la réalité des sociétés modernes.Plus que jamais, les affaires de renseignement nous fascinent parce qu'elles conjuguent trahison, manipulation et secrets d'Etat - intime et politique.
Pour mon plus grand bonheur, j'enquête, depuis trente ans, sur les grands dossiers d'espionnage contemporains. J'ai eu le privilège de rencontrer, un peu partout dans le monde, maîtres-espions, taupes et officiers traitants.
Ce dictionnaire amoureux est donc une visite guidée et personnelle dans l'univers mystérieux du renseignement - un monde à la fois très codifié et chaotique.
J'entrouvre les portes de la Loubianka, siège de l'ex-KGB, à Moscou, et raconte mon entretien dans une prison de Pennsylvanie avec Aldrich Ames, le plus grand traître de l'histoire américaine.
Je raconte aussi comment la CIA a espionné De Gaulle à l'Elysée ; pourquoi Ian Fleming, le créateur de James Bond, a été un officier de l'Intelligence Service bien plus intéressant que son héros ; l'héroïsme de ce colonel de l'armée polonaise qui a empêché l'apocalypse nucléaire ; l'incroyable manipulation qui a justifié l'invasion de l'Irak ; la vraie carrière d'espion de Poutine ...
...et des dizaines d'autres histoires qui constituent le coeur de ce dictionnaire amoureux.
2023 sera-t-elle l'année du basculement vers une guerre mondialisée ou un retour vers une paix fragile mais réelle ? Entre le conflit en Ukraine, l'isolement de la Russie, la révolution qui gronde en Iran, la Chine qui s'arme à la vitesse de la lumière et menace Taïwan d'une invasion imminente, les fonds sous-marins qui deviennent des sources de tension à cause de leurs ressources gazières ou pétrolifères, La CIA et la communauté du renseignement américain emmenées par Avril Haines et Joseph Burns passent le monde au scanner en révélant des informations sur les dangers qui nous cernent. L'information est désormais la meilleure arme en temps de guerre.
L'attaque de l'Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, a sonné le retour de la guerre de haute intensité en Europe. Les défis qu'elle soulève dépassent largement ce cadre et la volonté de toute puissance régionale de Vladimir Poutine. Nous assistons au choc de deux visions du monde.
D'un côté, les totalitarismes russe et chinois entendent désoccidentaliser la planète et proposer à tous un modèle qui fait primer la force sur le droit et la purification des esprits sur la libre conscience.
De l'autre, les démocraties solidaires des Ukrainiens ont décidé de sanctionner la Russie, d'armer et de former l'armée de reconquête du président Volodymyr Zelensky.
Le conflit en Ukraine n'est pas encore mondial, mais il est déjà " mondialisé ". Il va immanquablement rebattre les cartes de l'échiquier géopolitique, idéologique et économique international.
Dans cet essai, Pierre Servent, spécialiste des guerres d'hier et d'aujourd'hui, répond aux questions essentielles posées par le cataclysme ukrainien : comment revoir sans attendre notre grammaire géopolitique ? A-t-on raison d'avoir peur des régimes dictatoriaux ? Comment nous réarmer militairement, mentalement et industriellement ? Quelle physionomie aura le monde de demain ?
Sur un scénario de Pascal Boniface et les illustrations de Tommy Dessine, l'histoire géopolitique de la seconde partie du XXe siècle et le début du XXIe siècle expliquée en images. Les 159 planches illustrent quelque 70 événements clés qui ont marqué le monde et ont changé les relations internationales et les équilibres géopolitiques.
Une BD passionnante, en deux couleurs, qui nous plonge dans l'histoire mondiale depuis 1945, en expliquant de manière simple et avec humour les événements qui ont marqué notre temps.
Dialogue au sommet sur la guerre en Ukraine
Depuis février 2022, chacun d'entre nous est bombardé d'informations sur la guerre en Ukraine. Des informations hachées, parcellaires, souvent contradictoires, dans lesquelles on ne sait comment démêler le vrai du faux. Depuis son début, Michel Goya et Jean Lopez se concentrent sur ce conflit, le premier en tant que chroniqueur militaire pour une chaîne d'information continue, le second comme spécialiste de l'histoire militaire russe et soviétique. Tous deux ont décidé d'entamer un dialogue de plusieurs mois, en échangeant informations et analyses. L'ours et le renard est le résultat de ce long et passionnant échange au jour le jour. Précédés d'une indispensable introduction sur l'histoire longue de la relation russo-ukrainienne, cinq chapitres nous font pénétrer au coeur des combats, relevant les surprises (et elles n'ont pas manqué !), les forces les faiblesses, les bévues, les révélations et les nouveautés apportées par ce conflit qui a déjà fait plus de 350 000 victimes et mis le monde, et singulièrement l'Europe, sens dessus dessous. C'est littéralement les clés d'une Histoire qui se fait sous nos yeux que livrent Michel Goya et Jean Lopez, forts de leurs expériences complémentaires. Cet ouvrage est indispensable non seulement aux amateurs d'histoire militaire mais à tout citoyen désireux de comprendre l'énorme embrasement qui se produit à l'est et dont chacun craint que des flammèches viennent jusqu'à nous.
Quelle que soit l'issue de la guerre déclenchée par Vladimir Poutine en Ukraine en 2014 et amplifiée en février 2022,
l'autocratisation du monde est en marche. Si le chef du Kremlin se veut le porte-voix de la transformation de l'ordre international fondé sur les droits de l'homme, il n'est pas le seul à mener la bataille : la Chine et l'Iran sont ses principaux alliés dans cette entreprise. D'autres pays profitent du mouvement pour conforter leurs intérêts : l'Inde, la Turquie, le Venezuela, l'Égypte, la Birmanie, le Mali...
Ces régimes s'organisent pour se protéger mutuellement, jusqu'à former une " internationale autocratique ". Ils votent de concert aux Nations unies, coopèrent sur le plan sécuritaire, mutualisent la propagande, développent leurs échanges commerciaux, se fournissent en armes les uns auprès des autres, nouent des alliances militaires.
Dans cette enquête inédite, les auteurs exposent les coulisses d'un pacte implicite fondé sur de multiples accords entre autocrates pour transformer l'ordre international. Leurs alliances ne les empêchent pas de se confronter les uns aux autres. Ce panorama mondial souligne les risques pour les Occidentaux, travaillés par leurs propres faiblesses, qui prennent à peine conscience du danger.
Face aux attaques incessantes qui la visent, la démocratie a-t-elle un avenir ?
« Les leaders pensent et agissent à l'intersection de deux axes : le premier, entre le passé et l'avenir ; le second entre les valeurs immuables et les aspirations de ceux qu'ils dirigent. »
H. K.
Dans Leadership, Henry Kissinger retrace la vie de six leaders hors du commun et leurs stratégies emblématiques dans l'art de gouverner.
Après la Seconde Guerre mondiale, Konrad Adenauer a réinscrit l'Allemagne vaincue et en faillite morale dans la communauté des nations par ce que Kissinger appelle « la stratégie de l'humilité ». Charles de Gaulle a placé la France aux côtés des Alliés victorieux et lui a redonné sa grandeur historique par « la stratégie de la volonté ». Pendant la guerre froide, Richard Nixon a donné un avantage géostratégique aux États-Unis par « la stratégie de l'équilibre ». Après vingt-cinq ans de conflit, Anouar el-Sadate a apporté une vision de paix en Égypte et au Moyen-Orient par « la stratégie de la transcendance ». Contre vents et marées, Lee Kuan Yew a créé une ville-État puissante, Singapour, par « la stratégie de l'excellence ». Enfin, alors qu'à son arrivée au pouvoir, la Grande-Bretagne était perçue comme « la malade de l'Europe », Margaret Thatcher a régénéré le moral et la position internationale de son pays par « la stratégie de la conviction ».
Dans le style magistral qu'on lui connaît, Kissinger apporte pour chaque étude son expérience historique et sa connaissance personnelle de ces
leaders. Ses réflexions et ses jugements sur l'ordre du monde renforcent la conviction que le leadership est aujourd'hui plus indispensable que jamais.
Henry Kissinger a été conseiller à la Sécurité nationale, puis secrétaire d'État sous Richard Nixon et Gerald Ford. Il a également conseillé de nombreux autres présidents américains sur la politique étrangère. Il a été lauréat du prix Nobel de la paix en 1973.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Odile Demange
" QUI EST MONSIEUR POUTINE ? " Lancée par une journaliste au Forum économique mondial de Davos en 2000, la question flotte quelques secondes au-dessus de l'assemblée. Elle ne trouve de réponse ni à Davos ni après, et ne finit pas de nous interroger. Projeté au pouvoir à l'aube d'un nouveau millénaire, Poutine va s'évertuer à refermer une décennie chaotique en Russie, chamboulée par l'ouverture au marché consécutive à l'effondrement de l'URSS. Mais le début de sa présidence est aussi marqué par la boucherie sans nom de la guerre de Tchétchénie, où toute une partie de la population civile est massacrée. Vingt-trois ans plus tard, comment ne pas faire le parallèle avec la situation en Ukraine ?
Cet ouvrage apporte les clés pour comprendre la volonté impérialiste d'un régime qui, il y a un an, a violé toutes les règles du droit international en envahissant un État souverain, l'Ukraine. Un régime qui est devenu indissociable de l'autocrate à sa tête.
Proférés pour clore toute discussion, ces dix mots, "On ne peut pas accueillir toute la misère du monde" semblent constituer l'horizon indépassable de tout débat sur les migrations, tombant comme un couperet pour justifier le refus ou la restriction. Dans cet essai incisif, il s'agit de décrypter et déconstruire tous les poncifs qui s'y logent et de revaloriser l'hospitalité.
" On ne peut pas accueillir toute la misère du monde " : qui n'a jamais entendu cette phrase au statut presque proverbial, énoncée toujours pour justifier le repli, la restriction, la fin de non-recevoir et la répression ? Dix mots qui tombent comme un couperet, et qui sont devenus l'horizon indépassable de tout débat " raisonnable " sur les migrations.
Comment y répondre ? C'est toute la question de cet essai incisif, qui propose une lecture critique, mot à mot, de cette sentence, afin de pointer et réfuter les sophismes et les contre-vérités qui la sous-tendent.
Arguments, chiffres et références à l'appui, il s'agit en somme de déconstruire et de défaire une " xénophobie autorisée ", mais aussi de réaffirmer la nécessité de l'hospitalité.
Le 24 février 2022, en lançant son armée contre l'Ukraine, Vladimir Poutine a pris une décision qui bouleverse l'équilibre politique et économique mondial, et qui aura de tragiques répercussions sur la société russe comme sur l'image du pays.
Cette guerre provoque tragédies humaines et immenses destructions matérielles, et pose une question cruciale : qui est Vladimir Poutine, cet homme qui refuse de tirer les leçons de l'effondrement de l'URSS en 1991 et ne rêve que de retour aux frontières de l'empire des tsars et du rétablissement d'un régime utilisant les méthodes totalitaires du stalinisme ? Comment cet Homo sovieticus né à Leningrad en 1952 dans un milieu très modeste a-t-il été formé ? Pourquoi fut-il fasciné très jeune par l'idée " héroïque " de travailler au KGB ? Quelles y furent ses activités jusqu'à l'implosion de l'URSS ? Comment ce modeste lieutenant-colonel a-t-il pu se hisser au sommet du pouvoir dans la Russie post-soviétique ? Pourquoi a-t-il déclenché plusieurs guerres meurtrières ? Pour quelle raison a-t-il fait de la conquête de l'Ukraine une obsession personnelle ? Et même s'il perdait le pouvoir, son régime ne se maintiendrait-il pas ?
Autant de questions brûlantes, parmi beaucoup d'autres, auxquelles répondent les plus brillants spécialistes français et étrangers réunis par Galia Ackerman et Stéphane Courtois.
" Avant le 24 février 2022, j'étais convaincu que les autorités de mon pays n'oseraient pas entrer en guerre avec leur voisin souverain. Mais la Russie a plongé une fois de plus dans l'isolement, se confortant dans l'illusion de sa supériorité et autres absurdités, qui trouvent leur source dans des complexes et des ressentiments à l'égard d'un Occident qu'elle ne veut voir que comme un ennemi. Aujourd'hui, la glorification des mercenaires russes en Ukraine est inquiétante. Ils pourraient devenir la main armée d'un futur régime de terreur. Revenant de la guerre amers et déçus, sans la victoire, corrompus par le droit de tuer qui leur a été offert, ils se retourneront contre ceux qui sont restés à l'arrière et n'ont pas risqué leur peau pour la patrie, c'est-à-dire les civils ordinaires. "
La pandémie a bouleversé les grands équilibres et scellé la rupture entre Chine et États-Unis, accentuant le basculement du monde vers l'Est. Dans ce brillant essai, Thomas Gomart nous éclaire sur les nouveaux défis géopolitiques.
Dans l'échiquier mondial totalement polarisé, deux lignes de fractures convergent : la dégradation environnementale et la propagation technologique où se jouent désormais les rivalités stratégiques et économiques. L'auteur décrit le retour de la compétition agressive des puissances et met en perspective les mécanismes profonds, cachés, qui transforment notre planète et réfléchit au rôle que la France pourrait jouer dans ces nouvelles « guerres invisibles ».
Quand la réalité rattrape la fiction. Si Richard a eu le privilège de découvrir le « Bureau des légendes » en avant-première, certaines situations vécues l'ont profondément marqué. Jamais un espion avec une expérience aussi riche ne s'était encore confié.
« MA VIE SECRÈTE À RECRUTER DES SOURCES, CONTRECARRER LES OPÉRATIONS ENNEMIES, OPÉRER EN AFRIQUE ET CHASSER LES TERRORISTES, ET FINIR PAR ARRÊTER LE COMMANDITAIRE DES ATTENTATS DE CHARLIE HEBDO »
Pour Richard, la DGSE, c'est avant tout une affaire de famille. Entré à 19 ans dans les services secrets grâce à son père, lui-même agent, il va y rencontrer sa future femme, son futur beau-père, ainsi que bien d'autres agents.
D'archiviste à agent de terrain, de Paris à Djibouti. Richard Volange a eu une carrière exceptionnelle, qui l'a mené au coeur de la politique française en Afrique et de ses erreurs.
Un document exceptionnel au coeur du conflit Ukrainien Le témoignage inédit de l'ambassadeur en poste à Kiev
Un document exceptionnel au coeur du conflit Ukrainien
Le témoignage inédit de l'ambassadeur en poste à Kiev
Etienne de Poncins a 58 ans. Diplomate, il est Ambassadeur de France en Ukraine. Dans ce récit exceptionnel, il raconte, de l'intérieur, les premières heures de la guerre, le " grand convoi " organisé par le GIGN pour déplacer l'ambassade de Kiev à Lviv, dans un climat d'extrême tension, et le retour, quelques mois plus tard, dans la capitale. Jamais l'ambassade n'a quitté le territoire ukrainien, c'est une des fiertés d'Etienne de Poncins, diplomate discret et efficace qui nous fait comprendre dans ces pages passionnantes et émouvantes les ressorts de l'incroyable résistance ukrainienne. Un document choc sur six mois " au coeur de la guerre ".
Guerre en Ukraine, crise de la Covid-19, dérèglement climatique, montée en puissance de la Chine, retour de l'Amérique avec Biden... Chaque jour, les nouvelles du monde nous prouvent que ce qui se passe à l'extérieur de nos frontières ne nous est pas étranger.
Mais comment s'y retrouver dans ce flux d'informations, sans se sentir désarmé ?
Conçu comme une référence pour toute la famille, ce livre entièrement illustré constitue une introduction pédagogique et ludique à la géopolitique et aux relations internationales. Enrichi de dessins évocateurs, de photos d'archives et de cartes détaillées, il propose une approche divertissante et originale de l'actualité, selon trois axes :
Des REPÈRES HISTORIQUES, car on comprend mieux les événements d'aujourd'hui quand on connaît le monde d'hier.
Des FOCUS RÉGIONAUX pour cerner les problématiques spécifiques des différentes régions du monde.
Des QUESTIONS CONTEMPORAINES afin de mieux appréhender les enjeux du monde actuel.
S'appuyant sur une mise en page dynamique, chacun des chapitres, très structuré, vous permettra de vous informer, en fonction de votre niveau de connaissances et de votre degré de curiosité : un aperçu rapide vous permettra d'aller à l'essentiel, des zooms vous aideront à intégrer les notions-clés et des approfondissements vous inviteront à aller plus loin.
À chaque élection présidentielle américaine, le National Intelligence Council (NIC), c'est-à-dire le cerveau prospectif de la CIA, fournit un rapport au nouvel élu de la Maison Blanche sur le monde du futur. Cette synthèse est construite à partir des analyses des meilleurs experts. Ce rapport 2021, qui envisage le monde de 2040, était très guetté dans le contexte éprouvant du Covid-19. Il annonce des bouleversements, en une génération, comme aucune autre n'en a vécu jusqu'à lors dans l'histoire de l'humanité : dans le domaine du climat, de la connectivité, de la biotechnologie, de l'intelligence artificielle. Il dessine aussi des sociétés plus fragmentées, sous tension, confrontées à des menaces et des enjeux sans frontières. Un monde plus contesté se dessine où la confiance entre gouvernants et gouvernés sera sérieusement ébranlée. Comment les sociétés affronteront-elle le vieillissement de leur population ? Comment résisteront-elles à la pression migratoire ? Au manque d'eau ? Pourquoi la jeunesse risque-t-elle de connaître des troubles mentaux aigus ? La technologie pourra t-elle atténuer les effets du changement climatique ? Quels seront les pays qui détermineront la marche des prochaines décennies ? Une renaissance démocratique est-elle possible ? Par sa clarté, la qualité de ses informations très sensibles qui couvrent tous les domaines, sa rigueur et son ouverture intellectuelle, Le Monde en 2040 vu par la CIA est un rapport indispensable pour appréhender notre avenir : il se trouve sur le bureau de Joe Biden.
Il suffit de prononcer le mot Japon pour qu'aussitôt un déferlement d'images et de mots s'impose à nous : kimono, samouraï, geisha, esprit zen, karaoké, manga, sushi, Kenzo, Murakami ... tous font partie de notre univers et appartiennent à notre quotidien. Dans un ouvrage kaléidoscopique où s'entremêlent l'histoire, la géographie, les traditions et la modernité, la littérature et la mode, Richard Collasse nous invite à dépoussiérer nos idées reçues et décode pour nous les multiples énigmes de ce pays. Il nous offre un Japon de l'intime où les traditions et les superstitions occupent toujours une juste place au XXIe siècle en un équilibre bien subtil des
netsukes aux kimonos, des
shungas aux paysages d'Hiroshige, de
L'Empire des signes à
L'Empire des sens, de Kawabata à Murakami, de Takada Kenzõ à Kyotographie, de la cérémonie du thé aux sushis, du théâtre
nô à
Madame Butterfly, d'Hiroshima à Fukushima, des
yakuzas aux
Love hotels...
Ce dictionnaire amoureux est un ouvrage de mémoire éclatée, tant l'auteur, vivant au Japon depuisprès d'un demi-siècle, marié à une Japonaise et parlant parfaitement le japonais, y a mené toute sa carrière et s'est naturellement fondu dans les strates de ce pays multiple.
" Jamais je n'ai vécu dans un monde aussi incertain... L'Europe pourrait aujourd'hui devenir une autre victime de la guerre qui ravage l'Ukraine. Entravée par ses multiples divisions, elle est tentée de se réfugier encore davantage sous la protection américaine, s'effaçant sous la pression de la tenaille qui la contraint, à l'ouest et à l'est. Désormais, la tension sino-américaine structure toute la gouvernance mondiale. Que la Chine et les États-Unis se déchirent et l'on risque la grande guerre, mondiale. Qu'ils s'entendent et le vieux continent pourrait sortir de l'Histoire, lui qui aura si souvent contribué à la créer... Notre destin est sombre. Il se fait tard. La nuit est réellement menaçante. Devant ce siècle dangereux, ce livre dessine ce que pourrait être une stratégie pour agir fort, vite et bien. C'est un manifeste pour l'action, afin que l'Europe renoue avec son destin : devenir une force d'équilibre et de paix. "
Depuis les premiers puits désormais à sec jusqu'à la quête frénétique d'un après-pétrole, du cartel secret des firmes anglo-saxonnes (les " Sept Soeurs ") jusqu'au pétrole de schiste,
Or noir retrace l'irrésistible ascension de la plus puissante des industries.
Ce livre éclaire d'un jour inattendu des événements cruciaux - l'émergence de l'URSS, la crise de 1929, les deux guerres mondiales, les chocs pétroliers, les guerres d'Irak, la crise de 2008, etc. -, bousculant au passage beaucoup de fausses certitudes. Le pétrole, notre source primordiale et tarissable de puissance, est présent à l'origine des plus grands déchaînements du siècle passé.
Or la fin de ce carburant de l'essor de l'humanité devrait se produire bien avant que ce siècle ne s'achève. De gré ou de force. Et nul ne peut dire où cette fin nous conduira...
Prix Spécial 2016 de l'Association des Économistes de l'Énergie
Depuis que la guerre existe, les assassinats ciblés en font partie. L'objectif ? Supprimer un personnage jugé stratégique chez l'ennemi. De l'espion isolé aux commandos lourdement armés, de la fiole de poison au missile de croisière, tous les moyens sont bons. Les Américains tirent à vue. Les Israéliens s'infiltrent des années dans un réseau avant de frapper sa tête. Les Russes, eux, sont adeptes des substances radioactives qui tuent lentement mais sûrement.À l'aube du XXIe siècle, la donne a été bouleversée : les drones dotés d'intelligence artificielle sont devenus opérationnels. Utilisés dans des conflits militaires conventionnels, notamment par l'Ukraine face à l'invasion russe début 2022, ils sont aussi d'une extrême efficacité dans l'art de tuer avec précision.Tout en nous plongeant dans l'Histoire au long cours, de l'assassinat du roi d'Aragon à celui d'Oussama Ben Laden, La Mort fantôme fait également un inventaire de ces armes d'un genre nouveau, qui préfigurent les guerres hybrides de demain, en esquissant cinq scénarios d'éliminations ciblées dans le futur.
Guerric Poncet est journaliste au Point depuis 2003. Diplômé en politique internationale et en histoire, auditeur de l'École de Guerre, il a présidé l'Association des journalistes de Défense. La Mort fantôme est son premier livre.
REPÈRES ET CLÉS POUR DÉCRYPTER L'ACTUALITÉ
À l'échelle du monde, les féminismes sont pluriels. Capables d'une grande inventivité, ils s'influencent les uns les autres et se renouvellent sans cesse. Des clichés à la réalité, cet ouvrage nous aide à prendre toute la mesure de ces combats pour l'égalité et pour les droits des filles et des femmes. Spécialiste incontestée, l'autrice propose 40 fiches documentées pour saisir les actualités, défis et leviers des féminismes à l'international. L'ensemble est illustré de cartes, de graphiques, de données chiffrées et de tableaux.
« Au-delà des aspects sociétaux, le féminisme est aussi une question géopolitique. »
PASCAL BONIFACE
Chaque carte présente ses propres blancs, inconscients ou volontaires. Ces lacunes ou ces oublis, d'aucuns l'ont bien montré, ont joué un rôle déterminant dans l'histoire, en particulier coloniale. Hier privilège des États, ce pouvoir de blanchir ou de noircir la carte est aujourd'hui celui des données numériques. Car le déluge d'informations géographiques, produit par une multitude d'acteurs, n'est pas uniformément réparti sur l'ensemble des territoires, laissant des zones entières vides.
S'inscrivant dans le champ émergent des critical data studies, cette recherche singulière, abondamment illustrée, revient sur les enjeux politiques des cartes et nous invite à explorer les rouages les plus profonds de la cartographie contemporaine. En s'attachant à l'Amazonie, Matthieu Noucher déconstruit les vides pour interroger le sens de la géonumérisation du monde. Pour mener son enquête, il s'intéresse à trois dispositifs en particulier : la détection de l'orpaillage illégal, la mesure de la biodiversité et le repérage des habitats informels.
Ce livre débouche sur deux modalités de résistance au comblement des blancs des cartes : la contre-cartographie et la fugue cartographique pour appréhender les blancs des cartes comme une opportunité de diversifier nos manières de voir le monde.
Spécialistes de la société et du pouvoir algériens, Jean-Louis Levet et Paul Tolila dénoncent dans ce livre sans concession la véritable nature du régime d'Alger et les blocages qu'il oppose à une relation apaisée avec la France. Quand l'Algérie en aura-t-elle fini de ses interminables débats mémoriels avec la France ? Plus de soixante ans après son indépendance, le passé ne passe pas et le pays reste figé entre statu quo, corruption et répression. Les légitimes aspirations de la jeunesse ? Sans réponse. L'État de droit ? Inexistant. La démocratie ? Tournée en ridicule.
Après cinq ans de travail au coeur des réalités algériennes, d'échanges avec les principaux acteurs de la société, les auteurs dessinent une Algérie aux antipodes de la propagande officielle. Une propagande moquée dans les rues du pays par une majorité d'Algériens criant non pas leur rejet de la France ou du passé colonial, mais celui de leur propre gouvernement, de l'arrogance des pouvoirs en place, d'un système politique complice des pires iniquités.
Les racines du mal algérien ? Le pouvoir prétorien, l'incroyable avidité d'une nomenklatura méprisant le peuple, les atouts économiques volontairement bridés au profit d'importations juteuses, la gangrène de la rente des hydrocarbures, l'explosion de tous les trafics et du marché noir. Paralysante et souvent corrompue, une administration tentaculaire accroît les blocages d'une société humiliée, devenue triste et dure pour les plus faibles. Une société, pourtant, dont la survie et la résilience soulignent la vitalité, culturelle notamment, face à un conservatisme religieux omniprésent depuis la " décennie noire " du terrorisme islamique...
Entre l'Algérie et la France l'apaisement est-il possible, dégagé des instrumentalisations de l'histoire et des mémoires ? Confrontés aux mêmes enjeux - migrations, défi de l'eau, terrorisme, sécurité alimentaire, santé -, les deux pays ont tout pour s'entendre et se comprendre.
L'affaire d'espionnage " Pegasus ", révélée par un consortium de médias, consisterait-elle en une entreprise journalistique manipulée, dévoyée ? Avec cette contre-enquête patiente et déterminée, Alain Jourdan nous interroge sur la façon dont est traitée l'information aujourd'hui.Au cours de l'été 2021, un consortium de médias internationaux et d'ONG révèle que des personnalités publiques de premier plan auraient été espionnées aux quatre coins du monde, sur leurs téléphones personnels, grâce à un logiciel de piratage baptisé " Pegasus ". L'opération coordonnée de dévoilement n'alla pas sans impliquer la divulgation des noms des victimes et des commanditaires supposés, cela au nom d'un objectif éminemment louable : la défense des libertés individuelles.
Telle est du moins l'" affaire Pegasus " dans sa version officielle.
Alain Jourdan, journaliste indépendant et spécialisé dans les dossiers d'espionnage, a très tôt constaté des anomalies dans la liste des 50 000 numéros de téléphone prétendument espionnés. Il observe par ailleurs qu'à l'origine du lancement de l'affaire Pegasus se trouve un écosystème de lobbyistes et d'ONG proches du gouvernement américain, et qu'en outre la société israélienne NSO, conceptrice de Pegasus, a fait l'objet de tentatives d'acquisition et de disputes extrêmement vives entre les services de renseignement de différents États.
Au fil de ses investigations, Alain Jourdan comprend que l'affaire Pegasus a été instrumentalisée à des fins inavouables - notamment la déstabilisation opportuniste des pays présentés comme les commanditaires de cette opération. Au-delà du cas d'espèce, l'auteur accomplit un travail de remise en perspective qui nous interroge sur la façon dont sont fabriquées et traitées les informations aujourd'hui.