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Robert Laffont
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Une ode à la rage de vaincre, une inspiration pour réaliser ses rêves, même les plus fous !
À huit ans déjà, Mélissa en est convaincue : c'est le football qui la sauvera. Le ballon rond sera pour elle le moyen de s'émanciper d'un contexte familial instable et violent. Bien qu'on lui répète que " le foot, c'est pas pour les filles ", elle ne veut rien entendre. Dès qu'elle le peut, elle s'entraîne. À quinze ans, elle fait ses premiers pas en D1 et, à dix-neuf, intègre l'équipe de France des moins de vingt ans. Elle participe ainsi à sa première Coupe du monde et jouera dans deux des plus grands clubs français : Montpellier et l'Olympique lyonnais.
Cette consécration ne lui suffit pourtant pas. Très vite, la jeune sportive relève un second défi : devenir la première footballeuse professionnelle à obtenir un doctorat en parallèle de sa carrière. Son sujet ? Les stéréotypes de genre dans le sport, une thématique qu'elle ne connaît que trop bien !
Après avoir dû raccrocher les crampons de manière aussi brutale qu'inattendue, Mélissa Plaza s'engage aujourd'hui pour faire bouger les mentalités. Elle intervient sur tous les terrains - à l'école, dans les clubs, en entreprise - pour battre en brèche les clichés les plus tenaces, s'en affranchir et permettre à chacune et chacun de conquérir sa liberté. -
« En sport comme en art ou en science, un geste radicalement nouveau ouvre une voie, empruntée ensuite par d'autres qui se sentent autorisés à l'imiter. Un geste contre-exemplaire commis par un joueur exceptionnel provoque un court-circuit dans le cerveau des joueurs futurs. Ainsi, de Cantona à Evra via Anelka, du coup de boule de Zidane à la grève du bus en passant par la main de Henry, il y a un lien, un fil rouge, une continuité : le mauvais geste du grand champion, qui avait pour vocation de rester un chef-d'oeuvre sans descendance, s'est multiplié de manière anarchique. Il s'est mis à faire naître, par mimétisme, toute une série de répliques de basse qualité. Nous voici entrés dans l'ère de l'insulte. »
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12 juillet 1998.
Nous sommes champions du monde. Nous sommes allés au bout de l'aventure, jusqu'à l'étoile qui orne désormais le maillot bleu, entraînant une énorme liesse dans tout le pays. Cette conquête, j'y ai mis tout mon coeur, toute mon expérience. Sans être toujours bien compris, ni, plus grave, respecté dans l'exercice de mon métier comme dans ma dignité d'homme. C'est pourquoi j'ai accepté de porter témoignage de tout ce qui avait été fait rigoureusement, professionnellement, de vous emmener à Tignes, à Casablanca, à Helsinki, à Clairefontaine surtout, où s'est bâti ce succès historique.
Et de feuilleter avec vous mon désormais célèbre carnet noir. En un mot, de livrer ma vérité, celle d'un homme attaché à des notions simples mais fortes comme l'honnêteté, l'humilité, le respect des autres et du travail. Des valeurs inculquées à l'enfant de Sail-sous-Couzan et qui ont guidé ma vie, de l'atelier de fraisage de Saint-Chamond à l'équipe de France en passant par les grandes époques stéphanoise et bordelaise.
Le confident de ce récit ne pouvait être que Philippe Tournon, chef de presse de la Fédération Française de Football, le témoin et l'ami de ces quatre années passées au coeur des Bleus. Aimé Jacquet.
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Quand j'étais Superman
Raphaël Poulain
- Robert Laffont
- Documents Temoignages Robert Laffont
- 1 Septembre 2011
- 9782221126875
Splendeurs et misères d'un rugbyman.
Sur le sport de haut niveau, un témoignage comme on en n'en a rarement lu.
Mai 2010. Sur le bord du trottoir, un brun mal rasé de 1,86 m pour 100 kilos, dont le débardeur exhibe la musculature impressionnante, a installé son petit étal pour le vide-grenier de son quartier du XIVe arrondissement de Paris. À vendre ses maillots du Stade Français ou de l'équipe de France, ses survêtements, ses chaussures de marque... Raphaël Poulain, ex-rugbyman depuis deux ans, est au RSA ; quelques mois plus tôt il a failli glisser dans la clochardisation.
Printemps 1999 : un cheval fou de 19 ans, qui a appris le peu qu'il sait du rugby en Picardie (pas vraiment la région centrale de ce sport...), impose son physique et sa fougue dans les compétitions de jeunes. De son propre aveu, il ne sait ni plaquer ni faire une passe, mais peu importe pour Bernard Laporte, entraîneur du Stade Français et futur entraîneur du XV de France, à qui son physique hors norme plaît. Le voici du jour au lendemain dans le club phare de la capitale, avec un salaire confortable, un studio, un cabriolet, table ouverte dans les bars branchés de Paris.
En quelques mois, Raphaël devient un espoir du rugby français, on le surnomme le Lomu blanc , en référence au célèbre ailier All Black dont le physique effrayait ses adversaires. Il joue, il gagne, il s'amuse...
D'étape en étape, il raconte sa carrière sans faux semblants : les émotions partagées du vestiaire et du terrain, les grands moments sportifs, les blessures à répétition et les galères, les potes, les fameuses troisièmes mi-temps , les entraîneurs qui t'aiment... et ceux qui te saquent. Il raconte avec un humour dévastateur ses (nombreuses) bêtises, et porte un regard tendre mais sans concession sur un monde qui est passé en quelques années du rugby de village au sport-business, avec ses sponsors et ses déferlantes médiatiques.
Il raconte également comment, dans une étonnante reconversion, on le retrouve sur les planches avec Isabelle Adjani. Aujourd'hui, sans amertume mais sans illusion, il se souvient du petit enfant qui rêvait d'être Superman et se voyait indestructible. Il a payé avec son corps et son coeur pour découvrir qu'il ne l'était pas... Avec son livre il ne se contente pas de se livrer ; il évoque la beauté du sport et sa solitude, son ivresse et ses dangers. C'est un livre qu'on aura envie d'offrir ou de faire lire à tous ceux qui rêvent de devenir Chabal ou Zidane... et à leurs parents. -
Le livre noir des Bleus ; chronique d'un désastre annoncé
Vincent Duluc
- Robert Laffont
- 16 Septembre 2010
- 9782221123201
Jeudi 17 juin 2010, 22h15. Battue 2-0 par le Mexique, la France est quasi éliminée du Mondial en Afrique du Sud. Réflexe de " footeux ", commentateurs et supporters feignent d'analyser la défaite sportive, les faiblesses tactiques et techniques, les fautes de coaching... Sans conviction. Car tout le monde sait que les raisons de ce fiasco dépassent largement le cadre du terrain. La colère gronde, les langues commencent à se délier, L'Équipe sort une " bombe " en une, les joueurs pètent les plombs, Domenech ne maîtrise plus rien, la Fédération est à la rue, les Bleus deviennent la risée du monde entier, le président de la République convoque une réunion de crise et réclame des États généraux du football (pour octobre 2010) : la pathétique déroute d'une équipe médiocre se transforme en affaire d'État et fait imploser le football français.
Et tout cela était prévisible...
C'est cette autopsie d'un désastre annoncé que raconte Le Livre noir des Bleus : pour la première fois la vérité, toute la vérité sur une débâcle qui prend sa source lors du mondial 2006, voire avant. À la cacophonie médiatique déclenchée par ce séisme, Vincent Duluc répond par une enquête minutieuse, et propose, grâce aux sources les mieux informées, une analyse documentée de ce qui s'est réellement passé pour en arriver là. On comprend enfin pourquoi et comment la " maison " bleue, pourtant vice-championne du monde, a fait naufrage. Pourquoi la FFF, soutenue par Platini et Jacquet, a joué la carte Domenech dans le seul but d'empêcher les héros de France 98 de prendre les commandes ; comment Domenech, énorme erreur de casting, a complètement perdu la main sur son équipe, devenue à son tour la plus impopulaire de l'histoire ; le trouble rôle des agents, des sponsors dans un sport de plus en plus perverti par l'argent-roi ; pourquoi le silence de Henry, l'état d'esprit d'Anelka, la mutinerie d'Evra, la lâcheté d'Escalettes, etc. Mensonges, trahisons, luttes d'influence, gros sous, effondrement des valeurs, mésententes entre les joueurs, autisme des dirigeants, ego et caprices, bêtise et arrogance... La déception, la colère, le sentiment de gâchis à l'égard des Bleus sont à la hauteur de la passion suscitée par la génération Zidane : voici le livre que le public, amoureux du foot en tête, attendait.
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Petites et grandes histoires de la coupe du monde
Vincent Duluc
- Robert Laffont
- 10 Avril 2014
- 9782221144633
De mémoire de " footeux ", personne n'a oublié le coup de tête de Zidane sur Materrazzi (Italie-France, finale de la Coupe du monde 2006), l'attaque de Schumacher sur Battiston (Allemagne-France, demi-finale dela coupe du monde 1982), Franz Beckenbauer sur le terrain avec son bras en écharpe (demi-finale mythique Allemagne-Italie de 1970, élue match du XXe siècle), la " main de Dieu " de Maradona (Argentine-Angleterre, finale de 1986), le " Et 1, et 2, et 3-0 " de 1998, les larmes de Pelé, champion du monde à 17 ans (finale 1958, en Suède)... Mais la légende de la Coupe du monde, c'est aussi les Nord-Coréens de 1966, tombeurs de l'Italie, qui mendient dans les rues de Middlesbrough ; le Mondial de Mussolini en 1934 où même les arbitres étaient obligés de faire le salut fasciste avant les matches ; Bobby Moore, capitaine de l'Angleterre, arrêté à l'escale en Bolivie pour vol de bijoux sur la route de la Coupe du monde 1970 ; l'édition 1950 à laquelle la France refusa de participer : ses dirigeants, sans demander l'avis des joueurs ni de l'entraîneur, estimèrent qu'elle n'était pas assez forte (les temps ont changé...) ; les aventuriers du Conte Verde, du nom du paquebot qu'avaient pris cinq équipes européennes en 1930 pour participer à la première Coupe du monde en Uruguay ; la naissance de la " ola " au Mexique, en 1986 ; les multiples vies du trophée Jules-Rimet volé, rançonné, fondu, resculpté...
À travers toutes ces histoires, des plus célèbres aux plus inattendues, la plume alerte de Vincent Duluc et son immense culture footballistique raniment pour le plus grand bonheur du lecteur cette magie que provoque, de génération en génération, l'événement sportif le plus populaire de la planète.
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Un arbitre de football de dimension internationale parle de son mtier.
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Épatants en 1998 et 2000, exaspérants en 2010 et 2012, les Bleus ne laissent jamais indifférent. Après les échecs de Raymond Domenech (le calamiteux Mondial sud-africain) et de Laurent Blanc (guère aidé, il est vrai, par quelques vilains gosses qu'il avait décidé d'emmener avec lui à la conquête de l'Euro 2012), qui mieux que Didier Deschamps, le plus grand palmarès du foot français, pouvait relancer la machine ?
Droit dans ses bottes, le " taulier " des champions du monde 1998 s'est jeté sans état d'âme dans un long travail de reconstruction. Il y a eu des hauts, comme en octobre 2012 quand les Bleus tinrent tête à l'Espagne, mais aussi des bas, comme le désastre de Kiev contre l'Ukraine, lors du barrage aller qualificatif pour la Coupe du monde. Au bord du vide, Deschamps et son groupe ont réussi l'exploit de remonter leurs deux buts de retard et d'arracher leur billet pour le Brésil - happy end auquel plus personne ne croyait.
Une équipe est-elle née ce soir-là, dans un Stade de France qui n'avait jamais été si joyeux depuis l'historique 12 juillet 98, au point de chanter La Marseillaise à tue-tête dans une longue communion avec ses Bleus ?
L'aventure brésilienne, vécue au plus près des joueurs et du staff par les auteurs, envoyés spéciaux de L'Équipe, le dira. L'affaire sera-t-elle pimentée ? Sans aucun doute. Avec Deschamps aux commandes, la demi-mesure est rare...
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" Il est simplement dommage que, au très haut niveau, montrer ses sentiments soit aussi mal perçu. " M. B.
Mathieu Bastareaud, l'emblématique joueur de Toulon et de l'équipe de France, se livre avec une franchise peu commune et nous fait pénétrer dans les coulisses du rugby. Doté d'un physique hors norme pour un trois-quarts - 125 kilos pour 1,85 mètre -, ce champion atypique possède une sensibilité à fleur de peau.
Il revient ici sur son parcours, de son éclosion au Stade Français à ses titres avec le RC Toulon, au côté de Jonny Wilkinson. Joueur prodige, il est convoqué dès l'âge de 18 ans en équipe nationale, et devient rapidement l'une des attractions des Bleus. Mais, lors d'une tournée en Nouvelle-Zélande, il se retrouve au coeur d'une affaire d'État sur laquelle ce récit fait enfin toute la lumière. Aujourd'hui, il est l'une des vedettes attendues de la Coupe du monde en Angleterre.
Entre succès et dépression, la confession d'un homme désormais apaisé, mais qui ne cache ni ses doutes ni ses souffrances.
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Le sexe occupe une place prépondérante dans le monde de l'Ovalie à l'heure pourtant où la professionnalisation et l'émergence des réseaux sociaux ont freiné bien des ardeurs. Cette omniprésence du sexe est intimement liée à la philosophie festive de ce sport : les fameuses Troisièmes mi-temps et ses anecdotes croustillantes et rocambolesques sont là pour en témoigner.
Grand connaisseur des coulisses du rugby, Alain Gex lève le voile sur plus de trente ans d'histoires toutes plus savoureuses les unes que les autres.
Comment de grandes histoires d'amour ont marqué le rugby à jamais ; pourquoi les grandes rivalités pour les beaux yeux d'une femme rejaillissent sur le terrain ; comment une fan, lors d'une tournée en Australie, décide d'accrocher tous les Bleus à son tableau de chasse ; comment une journaliste de L'Équipe, grimée en homme, décide d'infiltrer une Troisième mi-temps ; comment un établissement libertin devient le carrefour privilégié des supporteurs tricolores ; pourquoi un dirigeant se glisse dans le car de l'équipe de France pour « donner du plaisir » à quelques joueurs.
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C'est en février 2012 que Philippe Saint-André prend officiellement les rênes de l'équipe de France, quelques mois après la célèbre défaite des Bleus face à la Nouvelle-Zélande (8-9) en finale de Coupe du monde. Sévèrement vilipendé pendant près de quatre ans, il revisite ici son parcours semé d'embûches à la tête du XV tricolore. Il évoque les secrets de fabrication de l'équipe, livre ses souvenirs de vestiaire et nous fait vivre de l'intérieur les matches des Bleus lors du Mondial. Il ne manquera pas d'allumer certains éminents personnages du rugby français qui ne lui ont pas facilité la tâche.
Ailier farouche et insaisissable, réputé pour ses grandes envolées, il revient également sur son immense carrière de joueur. Le récit sincère et joyeux du capitaine d'une équipe qui l'emporta par deux fois sur les All Blacks chez eux, en 1994, et termina troisième de la Coupe du monde 1995, en Afrique du Sud.
Ayant retrouvé sa liberté de parole après le Mondial, Philippe Saint-André est avide de raconter sa carrière sans masquer les difficultés et les obstacles rencontrés. Comme il le dit en riant, « c'est à la fin de la foire que l'on compte les bouses ».
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