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Un siècle après sa création, en 1911, par la famille Michelin, de laquelle le club reste toujours indissociable, l'ASM Clermont Auvergne figure parmi les meilleurs clubs de France et d'Europe. A l'origine, les fondateurs du géant du pneumatique veulent offrir à leurs ouvriers des espaces de distraction par le biais de la pratique sportive. Le rugby apparaît ainsi dans le quartier de Montferrand, associé au cross-country et au football. Dès 1925, le club clermontois accède à l'élite de l'ovalie française, qu'il n'a plus jamais quittée depuis. Paradoxalement, son palmarès n'est pas à la hauteur de cette longévité exceptionnelle.
Longtemps maudite en finale du championnat de France, l'ASM doit en effet attendre l'année 2010 pour décrocher enfin son premier Bouclier de Brennus. Le 29 mai, Clermont triomphe devant Perpignan au Stade de France. La place de Jaude, envahie de jaune et de bleu, célèbre ensuite son deuxième titre en juin 2017. On ne parle plus de malédiction au pied des volcans d'Auvergne. Dans leur antre historique du stade Marcel-Michelin, les « Jaunards » imposent d'autant plus le respect que leur jeu de mouvement s'avère aussi spectaculaire qu'efficace. Fleuron de la ville, l'ASM est devenue le lieu de rassemblement de ses indéfectibles supporters qui composent la « Yellow Army ». A maints égards, ce club centenaire fait figure de modèle dans le rugby professionnel de l'Hexagone.
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Le FC Nantes, né en 1943 de la fusion de plusieurs patronages de la Cité des Ducs de Bretagne, a longtemps dominé le football français grâce à des joueurs d'exception comme Robert Budzinski, Jacky Simon, Philippe Gondet, Bernard Blanchet, Henri Michel, Jean-Paul Bertrand-Demanes, Loïc Amisse, Maxime Bossis, José Touré, l'Argentin Champion du Monde Jorge Burruchaga, Vahid Halilhodzic et quelques autres dans les années 60-80 puis, dans les années 90, Nicolas Ouédec, Patrice Loko, Christian Karembeu, Japhet N'Doram, Reynald Pédros et Mickaël Landreau, le tout sous la houlette d'entraineurs hors-pairs comme José Arribas, le fondateur du « jeu à la nantaise » qui eut ses dignes successeurs avec Jean- Claude Suaudeau et Raynald Denoueix.
Le palmarès du FC Nantes est éloquent : 8 titres de Champion de France de Première division (ou de Ligue 1 comme on dit aujourd'hui), 3 victoires en Coupe de France, 2 Trophées des Champions. C'est aussi deux demi-finales européennes. Le jeu nantais enchantait alors les supporters, d'abord au mythique stade Malakoff puis à la Beaujoire, notamment dans les confrontations avec d'autres grands clubs français, Saint-Etienne, Marseille, Bordeaux ou le PSG, mais aussi dans ces derbies enflammés contre les voisins rennais.
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L'histoire du Stade Brestois c'est l'histoire d'une résurrection ! A la fin des années 1970, grâce à des joueurs comme Drago Vabec, Patrick Martet et Yvon Le Roux, mené par Alain de Martigny, le Stade Brestois connait une première montée en Première division comme on disait alors (Ligue 1 aujourd'hui). Pendant une décennie, le club, devenu le Brest-Armorique, fait trembler les plus grands avec des joueurs talentueux comme Paul Le Guen, Corentin Martins, Vincent Guérin, Stéphane Guivarc'h, Gérard Buscher, Bernard Lama, David Ginola et plusieurs Sud-Américains comme José-Luis Brown, Julio César et Roberto Cabanas. Mais c'est l'époque de la dérive financière du football français, Brest connait, à la fin de l'année 1991, les affres de la liquidation judiciaire et est impitoyablement rayé de l'élite du football français ! Le club va remonter un à un les échelons pour retrouver d'abord la Ligue 2 en 2004, puis, en 2010, la Ligue 1 avec un entraineur meneur d'hommes, Alex Dupont. Depuis le club est redescendu en Ligue 2 mais il y joue les premiers rôles et aspire plus que jamais à retrouver les joutes de la Ligue 1. Pour que les supporters brestois, parmi les plus passionnés de France, puissent encore crier au stade Francis Le Blé, la mythique Armoricaine :
« Ici c'est Brest ! »
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1972-73. A l'ouest il y a du nouveau en matière de football. Un petit club amateur étonne toute la France du ballon rond. En Avant de Guingamp, qui évolue alors en DSR, la Division Supérieure Régionale (le cinquième niveau du foot hexagonal) élimine coup sur coup quatre clubs pros en Coupe de France : Laval, Brest, Le Mans et Lorient ! Les petits poucets de la Coupe n'échouent qu'en 8ème de finale, à nouveau contre un club pro, Rouen. L'aventure guingampaise était lancée. Le club avale les montées, jusqu'en D2 puis jusqu'en D1 ! Il remporte deux Coupes de France (2009 et 2014) aux dépens du voisin rennais et dispute des matches européens de haut niveau ! Qui l'aurait dit, aux débuts des années 1970 ? Car Guingamp c'est une toute petite ville d'environ 7000 habitants et 18 000 places au stade du Roudourou, plein la plupart du temps pour affronter les gros du foot français et européen ! EAG ou la réussite incomparable d'un club familial et bien représentatif d'une Bretagne conquérante !
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Né au tout début du XXème siècle dans les milieux étudiants, le Stade Rennais a longtemps été le fleuron du football breton, pionnier du professionnalisme en France dans les années 1930. C'est dans les années 60-70 que le Stade Rennais atteint son sommet avec deux victoires en Coupe de France, en 1965 et en 1971, sous la houlette d'un entraîneur meneur d'hommes, Jean Prouff. Depuis, le club rennais avec ce passé prestigieux, cherche à atteindre les sommets du football français. Il fait désormais partie des pensionnaires incontournables et ambitieux de la Ligue 1. Tout est prêt à Rennes, une riche histoire, une équipe dirigeante motivée, un public exigeant et fidèle, le stade rebaptisé le Roazhon Park, les moyens économiques, un centre de formation pour faire du club plus que centenaire un Grand d'Europe ! Nul doute qu'il y parviendra. Le plus tôt serait le mieux !
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Le Lille Olympique Sporting Club (LOSC) a été fondé aux premières heures de la Libération en septembre 1944. Deux ans plus tard le club de football nordiste obtient son premier doublé : Championnat de France de Première Division et Coupe de France, une performance de nouveau réalisée en 2011. Entre ces deux dates, le LOSC a connu une histoire riche en émotions naviguant de la Troisième Division jusqu'à la Ligue des Champions et glanant au passage cinq autres Coupes nationales et deux titres de champion. Dans leur nouvel écrin de verdure, le stade Pierre Mauroy, les Dogues tentent de retrouver leur glorieux passé avec à leurs côtés des fidèles et de très nombreux supporters.
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Le Sporting Club de l'Ouest (SCO) de la ville d'Angers sise dans le Maine-et-Loire a été fondé en 1919. Le club phare du département accède au professionnalisme en 1945 et obtient sa première accession parmi l'élite du football hexagonal en 1956. Un an plus tard, il perd une finale de Coupe de France. Après une vingtaine d'années en Première Division grâce à Raymond Kopa, Berdoll, Guillou, le SCO a navigué au cours des années 1980-1990 dans les divisions inférieures et enfin a renoué avec les succès probants : depuis deux ans et une montée en Ligue 1, le SCO d'Angers tient parfaitement son rang de solide formation pour le plus grand bonheur de ses supporters.
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Le Stade Toulousain est le club de rugby français qui possède la plus forte notoriété au plan mondial. C'est dire si cette institution, née à la fin du XIX e siècle sous l'impulsion des étudiants du lycée Fermat, a marqué les esprits de la planète ovale.
Son histoire débute par une légende, celle de la « Vierge Rouge », le nom donné à l'invincible armada toulousaine de 1912.
Elle décroche le premier titre de champion de France en gagnant tous ses matchs ! A cette époque, le club achète un terrain dans le quartier des Ponts-Jumeaux où il construit son propre stade. Cet événement majeur, qui connaîtra un rebondissement spectaculaire lors de l'expropriation en 1980, marque le fondement du modèle économique du club. Durement frappée lors de la Grande Guerre, la famille stadiste impose néanmoins sa domination sur le rugby de l'Hexagone au cours des années 1920.
Souvent unie, parfois déchirée, dirigée par des notables à la personnalité affirmée et guidée par des joueurs de tempérament, elle occupe le haut de l'affiche depuis le glissement de ce sport dans l'ère professionnelle. Forts de 19 Boucliers de Brennus et de 4 Coupes d'Europe, les « Rouge et Noir » affichent le palmarès le plus riche du rugby européen. De nombreux joueurs toulousains alimentent régulièrement l'effectif du XV de France. Au-delà de ses résultats sportifs, le Stade incarne une certaine philosophie du rugby, que les observateurs résument par cette formule : « jeu de mains, jeu de Toulousains. »
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Le FC Lorient est né en 1926. Il vient de fêter ses 90 ans. C'est une belle histoire que celle des « merlus » comme on les appelle ! Créé au port de pêche, le FC Lorient a grimpé un à un les échelons du football français. Il a aussi connu de graves crises financières et même des liquidations judiciaires mais, toujours, il a fini par se relever en comptant sur ses valeurs, celle du travail, de l'abnégation et du beau jeu. Summum de cette réussite lorientaise, une victoire en Coupe de France en 2002 avec comme entraîneur Yvon Pouliquen. La même année, les merlus sont finalistes de la Coupe de la Ligue et ils disputent la Coupe d'Europe UEFA. Et surtout, le FC Lorient a connu trois montées en Ligue 1, sous la houlette d'un passionné du beau jeu, partisan de l'offensive, du collectif et du football de mouvement, Christian Gourcuff, qui a longtemps été l'âme de cette équipe lorientaise. Chaque année, il devait pratiquement reconstruire une équipe et, à chaque fois, il réussissait une excellente saison avec des joueurs moins connus que d'autres mais qui adhéraient totalement à ses principes : à Lorient ce sont les joueurs qui s'adaptent au jeu, pas l'inverse ! Aujourd'hui Sylvain Ripoll perpétue la belle tradition du « jeu à la Gourcuff » au FC Lorient qui fait plus que jamais vibrer ses supporters dans l'enceinte du Moustoir !