Loin d'être le remède miracle aux crises auxquelles nous faisons face, la croissance économique en est la cause première. Derrière ce phénomène mystérieux qui déchaine les passions, il y a tout un système économique qu'il est urgent de transformer.
Dans cet essai d'économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l'une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance. Nous n'avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités, créer de l'emploi, financer les services publics, ou améliorer notre qualité de vie. Au contraire, cette obsession moderne pour l'accumulation est un frein au progrès social et un accélérateur de l'effondrement écologique.
Entre produire plus, et polluer moins, il va falloir choisir. Choix facile car une économie peut tout à fait prospérer sans croissance, à condition de repenser complètement son organisation.
C'est le projet de ce livre. Explorer le chemin de transition vers une économie de la post-croissance.
Une vie rocambolesque qui épouse les chaos du siècle passé.
Un parcours de monte-en-l'air aux mille visages. Un compagnonnage avec les antifascistes en exil. Une cavale héroïque, les flics de France et les espions mussoliniens aux trousses...
Il fallait Phil Casoar pour raconter Raoul Saccorotti.
Voleur hors pair, célébré par la presse pour délester en douceur les greniers des bourgeois, l'« Arsène Lupin des galetas », rusé, habile, élégant et généreux, redistribue ce qu'il vole aux pauvres. Et finance la livraison d'armes aux anarchistes espagnols en lutte contre Franco.
Ce spécialiste du fric-frac serait-il un idéaliste ? Un idéologue ?
Ou un affabulateur ?
Des bas-fonds de Gênes aux cimes des Alpes, des ruelles de Ménilmontant aux ramblas de Barcelone, des cachots de prison aux camps d'internement, sans oublier la colonie de confinement des îles Tremiti, Phil Casoar refait le chemin qui va de la Belle Époque à la Guerre froide, retrouve la trace et la vérité du plus anar des gentlemen cambrioleurs, ainsi que des ouvriers italiens et des aristocrates russes qui l'ont aimé. Et ressuscite, de manière épique et sensible, le panache de la France populaire à braver les puissants.
Une aventure romanesque. Une saga libertaire. Un grand chant nostalgique pour réenchanter aujourd'hui.
Presents an observation of the English middle classes as they holiday abroad in Florence. One of these tourists is Lucy Honeychurch, a young girl whose heart is awakened by her experiences in Italy.
La rencontre entre un auteur majeur de la bande dessinée et un éminent spécialiste des questions énergétiques et de l'impact sur le climat a abouti à ce projet, comme une évidence, une nécessité de témoigner sur des sujets qui nous concernent tous. Intelligent, limpide, non dénué d'humour, cet ouvrage explique sous forme de chapitres les changements profonds que notre planète vit actuellement et quelles conséquences, déjà observées, ces changements parfois radicaux signifient.
Jean-Marc Jancovici étaye sa vision remarquablement argumentée en plaçant la question de l'énergie et du changement climatique au coeur de sa réflexion tout en évoquant les enjeux économiques (la course à la croissance à tout prix est-elle un leurre ? ), écologiques et sociétaux. Ce témoignage éclairé s'avère précieux, passionnant et invite à la réflexion sur des sujets parfois clivants, notamment celui de la transition énergétique.
Christophe Blain se place dans le rôle du candide, à la façon de son livre "En cuisine avec Alain Passard" et de "Quai d'Orsay" signé avec l'expertise d'un coauteur : un pavé de 120 pages indispensable pour mieux comprendre notre monde, tout simplement !
Pourquoi garder sa vieille voiture pollue moins que d'en acheter une neuve ?
Comment nos programmes politiques actuels poussent au gaspillage automobile ?
Quel impact le gaspillage automobile a-t-il sur nos vies, notre santé, nos enfants ?
En lisant ce petit livre, vous le comprendrez !
La focalisation climatique pousse au gaspillage automobile.
Nos gouvernements à travers des outils comme la Vignette Crit'Air, nous incitent à changer régulièrement de voitures pour économiser de l'énergie et ainsi réduire les émissions de CO2.
Cette politique est réductrice et fâcheuse pour nos vies, car elle nous encourage à augmenter notre consommation de matériel et par là même à gaspiller des véhicules.
Or, le gaspillage n'est bon ni pour le climat, ni pour la biodiversité, ni pour le vivant dans sa globalité.
Ce livre est accompagné d'un appel à une intervention gouvernementale pour un changement de cap en matière de politique automobile afin que cesse ce gaspillage. Appel soutenu par des personnalités réputées actives dans les domaines du climat, de l'environnement, de l'économie et des droits humains. Le gouvernement Suisse sera interpellé.
L'auteur nous livre ici une réflexion hors norme. A lire absolument !
Accusée de lire des poèmes, d'écouter de la musique ou encore de se maquiller, Bilqiss risque la lapidation. Mais son procès n'aboutit pas. Le juge, déstabilisé par la force de cette femme libre et qui se définit comme telle, peine à rendre un verdict. Prix du roman des lecteurs de l'Hebdo 2015.
1924. Pour la première fois, une femme étrangère réussit à entrer dans Lhassa, capitale interdite du Tibet !
Huit mois auront été nécessaires à Alexandra David-Néel pour relever ce défi extraordinaire. Huit mois d'un long périple à travers les immenses solitudes du « pays des Neiges ». Huit mois d'une vie rude et dangereuse sous l'appparence d'une mendiante tibétaine !
À une époque où personne ne parle de « raid », c'est une aventure exceptionnelle que nous décrit ici l'auteur ! Elle y ajoute sa propre quête spirituelle, et ce regard fasciné qu'elle porte sur la civilisation tibétaine.
« Vous avez les plus belles jambes du monde, vous serez ma femme ou ma maîtresse. Moi, épouser un Juif, jamais ! Vous prenez votre petit déjeuner à la table de ce nazi ! Comme c'est gentil de me reconnaître, Jacques Lacan. Madame ! J'ai compris l'étymologie de con-cierge. J'aime quand tu as le corps gai... ».
Des phrases qui font passer de l'anecdote à l'idée, qui sont comme des noms propres qui titrent les souvenirs. Elles fabriquent une autobiographie philosophique, racontée à mon fils Victor et écrite avec lui. En les disant, je comprends pourquoi et comment elles m'ont fait vivre-et-penser. Si dures soient-elles parfois, elles donnent accès à la tonalité du bonheur.
B. C.
« L'authenticité en 5 leçons », « La confiance en soi : mode d'emploi », « Les 10 recettes du bonheur »... Les librairies sont envahies d'ouvrages qui n'en finissent pas d'exalter l'empire de l'épanouissement personnel. Nous voici propulsés dans la « pensée positive » qui positive plus qu'elle ne pense ! Comment le développement serait-il « personnel » quand guides et manuels s'adressent à chacun comme à tout autre ?
Pourquoi le développement personnel rencontre-t-il un tel engouement ? Sur quels ressorts psychologiques et philosophiques prend-il appui ? L'accomplissement de soi ne serait-il pas à rechercher ailleurs que dans ces (im)postures intellectuelles et comportementales ?
Pour lutter contre les charlatans du « moi », Julia de Funès les oppose aux grands philosophes qui permettent à chacun de mieux affirmer sa pensée et vivre sa liberté.
L'approche de la maladie à partir d'une conception du malade en tant que personne globale est une pratique éprouvée dans le traitement du cancer, et ce livre est un best-seller aux États-Unis. Pourquoi ? Parce qu'il rend l'espérance au malade, et qu'il a permis à beaucoup de gens de retrouver le goût de vivre. Cet ouvrage dynamique, tonique, réaliste, accroît les chances du malade en mobilisant son système immunologique et en permettant un sursaut volontaire.
Ce chapitre du Zhuangzi, le troisième, envisage le pur médian, l'Homme royal médiateur entre Ciel et Terre et noeud contemporain de souffles. Comment maintenir ce noeud de souffles qui me fait être, qui me constitue ? Comment éviter un dénouement prématuré ? Comment vivre pour que ce centre, responsable du noeud de souffles que je suis, opère ce retour et, après déliement, se retrouve intégré plus essentiellement encore dans le courant de la vie universelle, et s'y maintienne.
A la question cruciale répond moins une philosophie qu'un art de vivre. Les principes de l'Art de Vivre sont toute la philosophie chinoise et les recettes de la vie, l'éthique personnelle ou sociale des Chinois.
La vie se maintient d'autant mieux que l'on ne cherche pas à la retenir grossièrement à tout prix, mais qu'on sait la garder, subtilement et révérencieusement.
Les textes essentiels de Walter Benjamin rassemblés en un seul volume de poche qui permettra d'aborder la pensée d'un intellectuel à l'oeuvre foisonnante, fragmentaire et hétéroclite.
Le corps a des besoins évidents : de la nourriture, du sommeil, de la chaleur ; mais l'âme, quels sont ses besoins ? Dans ces pages célèbres, Simone Weil aborde une petite quinzaine de thèmes fondamentaux à une société adulte : besoin de cohérence, de sécurité, liberté de parole, consentement, responsabilité, égalité, risque, vérité, propriété, etc.
« Je ne dois pas me promener seule au Népal. Je ne l'ignore pas mais je ne vise qu'à éluder cette servitude. Moi, j'ai mauvais caractère, je n'admets pas les entraves à ma liberté. » (Alexandra David-Néel).
Au début du XXe siècle, le Népal est encore pratiquement interdit aux étrangers. Grâce à ses amitiés et à une connaissance subtile de l'âme orientale, Alexandra David-Néel parvient à y entreprendre le plus étonnant des voyages. Publié en 1949 mais longtemps demeuré introuvable, Au coeur des Himalayas relate le pèlerinage que « Jétsunema » (la « Dame-Lama ») effectua durant l'hiver 1912-1913 sur les lieux mêmes où vécut le Bouddha. Son récit éclaire une civilisation à la fois cruelle et mystique qui échappe à tous les critères d'analyse de la pensée occidentale. C'est une très riche leçon d'histoire humaine autant qu'une captivante expérience vécue.
Deux amis se promènent. L'un est philosophe, l'autre neurologue. Ils conversent pour le plaisir, en marchant, durant quatre saisons, dans les champs et les bois. Ils dialoguent librement, sans façons, en cherchant à comprendre ce qui se passe en nous pendant que nous marchons. La marche favorise-t-elle la pensée ? Si oui, pourquoi ? La pensée est-elle comparable à une marche ? Comment le cerveau contrôle-t-il à la fois les mouvements des jambes, l'équilibre et la posture du corps ? Quels rapports entre ces trois caractéristiques de l'espèce humaine : penser, parler, marcher debout ? Chemin faisant, dans des termes simples et précis, ils évoquent enfin les relations entre sciences et philosophie, leur fâcheux divorce, leurs retrouvailles souhaitables. Entre divergences et convergences, leur commune volonté d'y voir clair est communicative. Et leur allégresse vite partagée. Pas à pas.Roger-Pol Droit, philosophe et écrivain, a été chercheur au C.N.R.S. et enseignant à Sciences-Po. Son oeuvre, une quarantaine de livres (recherches, pédagogie, enquêtes, fictions), est traduite en plus de trente langues. Yves Agid est professeur émérite de neurologie et de biologie cellulaire à Sorbonne Université, ancien chef de service (hôpital de la Salpêtrière), membre de l'Académie des sciences, co-fondateur de l'Institut du Cerveau. C'est un spécialiste de l'étude des mécanismes et du traitement des maladies neurodégénératives.
M. Gérard séduit les femmes. Pourtant, il ne sort déjà presque plus de chez lui quand le narrateur, son voisin, un enfant d'un quartier pauvre de Port-au-Prince, se découvre une fascination pour cette figure mystérieuse, au savoir-vivre exquis et au rare bon goût. Cet ancien professeur congédié d'une école pour jeunes filles l'initie à Baudelaire, Keats et Wagner.
Les ragots fusent. Pour le Pr. Désir, il aurait aimé une belle jeune femme, ou il aurait été épris de la mère d'une élève, à moins qu'il ne soit impuissant. Selon le Dr Hyppolite, un homme l'aurait giflé dans un bar, sans que lui, digne, ne réplique. Tout est énigmatique chez cet homme qui semble vivre dans le malheur. Qu'en est-il réellement de son mystère et de son charme ?
Nous l'apprendrons en suivant le regard du narrateur, cet enfant sensible et intelligent, dans cette nouvelle écrite de main de maître.
L'étau des obsessions identitaires, des tribalismes d'exclusion et des compétitions victimaires se resserre autour de nous. Il est vissé chaque jour par tous ceux qui défendent l'idée d'un « purement soi », et d'une affiliation « authentique » à la nation, l'ethnie ou la religion. Nous étouffons et pourtant, depuis des années, un homme détient, d'après l'auteure, une clé d'émancipation : Emile Ajar.
Cet homme n'existe pas... Il est une entourloupe littéraire, le nom que Romain Gary utilisait pour démontrer qu'on n'est pas que ce que l'on dit qu'on est, qu'il existe toujours une possibilité de se réinventer par la force de la fiction et la possibilité qu'offre le texte de se glisser dans la peau d'un autre. J'ai imaginé à partir de lui un monologue contre l'identité, un seul-en-scène qui s'en prend violemment à toutes les obsessions identitaires du moment.
Dans le texte, un homme (joué sur scène par une femme...) affirme qu'il est Abraham Ajar, le fils d'Emile, rejeton d'une entourloupe littéraire. Il demande ainsi au lecteur/spectateur qui lui rend visite dans une cave, le célèbre « trou juif » de La Vie devant soi : es-tu l'enfant de ta lignée ou celui des livres que tu as lus ? Es-tu sûr de l'identité que tu prétends incarner ?
En s'adressant directement à un mystérieux interlocuteur, Abraham Ajar revisite l'univers de Romain Gary, mais aussi celui de la kabbale, de la Bible, de l'humour juif... ou encore les débats politiques d'aujourd'hui (nationalisme, transidentité, antisionisme, obsession du genre ou politique des identités, appropriation culturelle...).
Le texte de la pièce est précédé d'une préface Delphine Horvilleur sur Romain Gary et son oeuvre. Dans chacun des livres de Gary se cachent des « dibbouks », des fantômes qui semblent s'échapper de vieux contes yiddish, ceux d'une mère dont les rêves l'ont construit, ceux d'un père dont il invente l'identité, les revenants d'une Europe détruite et des cendres de la Shoah, ou l'injonction d'être un « mentsch », un homme à la hauteur de l'Histoire.
« J'avais 6 ans lorsque Gary s'est suicidé, l'âge où j'apprenais à lire et à écrire. Il m'a souvent semblé, dans ma vie de lectrice puis d'écrivaine que Gary était un de mes « dibbouks » personnels... Et que je ne cessais de redécouvrir ce qu'il a su magistralement démontrer : l'écriture est une stratégie de survie. Seule la fiction de soi, la réinvention permanente de notre identité est capable de nous sauver. L'identité figée, celle de ceux qui ont fini de dire qui ils sont, est la mort de notre humanité. »
Depuis septembre 2017, 'Philosophie Magazine' publie chaque mois deux pages de Catherine Meurisse.
Cent pages de dialogues, de citations et de mises en scènes burlesques qui sondent et ébranlent les règles et les codes de la pensée philosophique universelle et l'image du corps.
Socrate, Montaigne, Voltaire, Rousseau, Simone de Beauvoir, Barthes, Tocqueville, Simone Weil, Cioran, Deleuze, ... Ils sont tous là.
Pour appréhender ces philosophes, Catherine propose de suivre les échanges incongrus entre certains d'entre eux et une jeune femme moderne, bien décidée à les déstabiliser, mais aussi des tableaux plus classiques de sujets incontournables.
La légèreté et le rire seront la clé pour réussir l'exercice.
Obtenez votre master en féminisme.Après des mois de grisaille à se coltiner des «Ça va bien se passer, madame», l'été est le moment idéal pour démonter le sexisme tout en se marrant et en se cultivant à travers un parcours d'exercices cérébraux, de niveau débutant à expert, toutes disciplines confondues. Vous apprendrez à féminiser les insultes, à remettre à l'honneur les femmes oubliées de l'histoire, à définir la longueur d'une jupe républicaine, à organiser un voyage au Féministan, à dessiner un clito, ou à jouer à «Devine avec qui on n'ira pas dîner !».Lâchez votre jokari, saisissez-vous d'un crayon et venez déconstruire le sexisme avec nous.
La collection est dirigée par Jacques André et Jean Laplanche. Les ouvrages associent auteurs français et étrangers, car il devient indispensable pour enrichir le débat en psychanalyse, de franchir les barrières linguistiques et de refuser la transformation des théories en dogme.
Salué à sa sortie comme un ouvrage visionnaire, ce guide a permis à des milliers de personnes de mieux comprendre leur burn-out et de s'en sortir pour de bon !
Basée sur l'excellence de la méthode RPBO® (1er prix du Jury Anact/Dauphine), cette 4e édition a été enrichie de cas réels en entreprise. Elle invite le lecteur à réfléchir à son écologie professionnelle avant d'arpenter son chemin de résilience professionnelle.
Au fil des pages, l'auteure donne différentes clés possibles parmi les typologies de reconstruction et permet ainsi au lecteur d'adapter son rythme et sa progression.
Travaillant sur les forces plus que sur les vulnérabilités, le parti pris de cet ouvrage est de garantir un retour à l'emploi plus serein et/ou une reconversion plus durable.
L'ouvrage intéressera aussi les professionnels impliqués dans la prévention du burn-out (managers, responsables de formation), ainsi que les intervenants de la sécurisation des parcours (conseillers en évolution professionnelle, en bilan de compétences) et du maintien dans l'emploi (médecins du travail, service social de l'Assurance Maladie, psychiatres, RH).
Signé Ajar, ce roman reçut le prix Goncourt en 1975. Histoire d'amour d'un petit garçon arabe pour une très vieille femme juive:Momo se débat contre les six étages que Madame Rosa ne veut plus monter et contre la vie parce que «ça ne pardonne pas» et parce qu'il n'est «pas nécessaire d'avoir des raisons pour avoir peur». Le petit garçon l'aidera à se cacher dans son «trou juif», elle n'ira pas mourir à l'hôpital et pourra ainsi bénéficier du droit sacré «des peuples à disposer d'eux-mêmes» qui n'est pas respecté par l'Ordre des médecins. Il lui tiendra compagnie jusqu'à ce qu'elle meure et même au-delà de la mort.
« - Tu seras un héros, tu seras général, Gabriele D'Annunzio, Ambassadeur de France - tous ces voyous ne savent pas qui tu es !
Je crois que jamais un fils n'a haï sa mère autant que moi, à ce moment-là. Mais, alors que j'essayais de lui expliquer dans un murmure rageur qu'elle me compromettait irrémédiablement aux yeux de l'Armée de l'Air, et que je faisais un nouvel effort pour la pousser derrière le taxi, son visage prit une expression désemparée, ses lèvres se mirent à trembler, et j'entendis une fois de plus la formule intolérable, devenue depuis longtemps classique dans nos rapports : - Alors, tu as honte de ta vieille mère ? »