À propos

Ce livre reprend très largement en l'adaptant pour aujourd'hui, Être chrétien, un livre paru il y a 40 ans en Allemagne et traduit au Seuil en 1978 (aujourd'hui en poche « Points-Essais »). Ce livre avait fait des vagues à l'époque, et Küng avait subi les foudres du Saint-Office. Pourquoi ? Parce que son hypothèse, exprimée ouvertement, est qu'il y a un fossé immense entre le Jésus humain qui a vécu il y a 2000 ans en Palestine, avec son message et son témoignage uniques, et l'Église institutionnelle d'aujourd'hui avec sa hiérarchie, ses fastes, et parfois ses scandales. Dès l'introduction, il reproche au Jésus de Nazareth de Josef Ratzinger, alias Benoît XVI, d'avoir proposé un Jésus très « divinisé », très spirituel, éloigné du Jésus terrestre et humain tel qu'on le trouve dans les évangiles. Lui, Küng, présente au contraire un Jésus très humain, contestataire de l'ordre établi, pris dans les conflits de son temps, en butte à l'hostilité des pouvoirs romain et juif, en lien unique avec Dieu, son « Père ».
Le livre se présente aussi comme une synthèse claire et précise de tout ce que les historiens, les exégètes, les théologiens ont nous ont appris dans les décennies récentes à propos de Jésus, de son époque, de sa société, de son histoire, des conflits qu'il a vécus.


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  • Auteur(s)

    Hans Küng

  • Traducteur

    HENRI ROCHAIS

  • Éditeur

    Seuil

  • Distributeur

    Mds

  • Date de parution

    09/01/2014

  • EAN

    9782021135053

  • Disponibilité

    Manque sans date

  • Nombre de pages

    300 Pages

  • Longueur

    20.5 cm

  • Largeur

    13.9 cm

  • Épaisseur

    2 cm

  • Poids

    298 g

  • Diffuseur

    Média Diffusion

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Hans Küng

Hans Küng, jeune théologien brillant d'origine suisse, fut expert au Concile Vatican II (1962-1965) en même temps que Josef Ratzinger. Ils sont dans la majorité qui veut réformer l'Église. Küng, très vite, prend des risques et se trouve en difficulté avec l'Église. Au contraire, Ratzinger devient de plus en plus « conservateur ». L'un aura tout au long de sa vie des démêlés avec son Église. L'autre finit pape. Ceci explique sans doute cela : la sévérité de Küng envers Benoît XVI relève aussi d'une amitié et d'une confiance trahies. Derniers livres de Hans Küng au Seuil : Petit traité du commencement de toutes choses (2008) et Faire confiance à la vie (2010).

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