Oublie-moi cinq minutes !

À propos

« Une fois que j'ai dit que Maman était la grande affaire de ma vie, par où commencer, alors que tout afflue en même temps, comme si le temps n'existait pas ? Ma mémoire est antérieure à ma naissance. Je revisite dans une chaotique remontée d'images ce qui m'a précédée dans la vie. J'ai entrepris de reconstruire mes souvenirs, vrais ou imaginaires. De me faufiler dans la vie de ma mère. » Ce n'est pas seulement à sa mère que Myriam Anissimov rend ici un vibrant hommage, mais aussi au monde poétique et pauvre des rescapés du génocide des Juifs par les nazis, monde où l'on parlait yiddish et l'on vénérait Staline. Découvrant tôt, dans une France provinciale où l'antisémitisme n'a pas été éradiqué, que sa survie a tenu au miracle et à quelques bonnes âmes, la jeune fille se trace un chemin artistique non sans insolence et non sans humour à travers les violences subies et son besoin d'amour. De grandes découvertes littéraires enrichissent cette formation, accompagnée de simples chansons qui constituent l'imaginaire collectif de toute une génération. Les fantômes reprennent vie dans une multitude de portraits saisissants et entraînent l'écrivain et ses lecteurs dans un merveilleux théâtre de la mémoire.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Myriam Anissimov

  • Éditeur

    Le Seuil

  • Distributeur

    Mds

  • Date de parution

    07/10/2021

  • Collection

    Cadre Rouge

  • EAN

    9782021473957

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    400 Pages

  • Longueur

    20.6 cm

  • Largeur

    14.1 cm

  • Épaisseur

    2.6 cm

  • Poids

    404 g

  • Diffuseur

    Média Diffusion

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Myriam Anissimov

Myriam Anissimov est née en 1943 dans un camp en Suisse. D'origine polonaise, elle est l'auteur de plusieurs romans dont La Soie et les Cendres (Folio), Dans la plus stricte intimité (L'Olivier), Le Marida (Points), Sa Majesté la Mort (Seuil) et des biographies de référence de Primo Levi (Lattès) et Romain Gary (Denoël).
Elle a toujours cherché, dans ses récits personnels (Le Marida, La Soie et les Cendres, Sa Majesté la Mort) et dans ses grandes biographies (Primo Levi, Vassili Grossman, Romain Gary), à s'expliquer les destins de persécutés et les courants de l'histoire qui entraînent les individus.

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