Nerrantsoula

Traduit du ROUMAIN

À propos

« Noiraude et chevelue, pareille à une bohémienne. La grosse natte soigneusement tressée. Le visage - ovale, très sérieux, aux grands yeux perçants, aux lèvres charnues - était toujours bien lavé, comme les mains, les jambes et les pieds.
Une orpheline... Venue depuis une année, Dieu sait d'où... Qui s'était toujours refusée à dire son nom et celui de ses parents... » Tout le monde à Braïla l'appelle sacadgitza, la porteuse d'eau, mais Marco, le narrateur amoureux, la surnommera Nerrantsoula, car elle sera pour lui sa petite orange amère, son petit bigaradier. Mais d'autres hommes convoitent l'orpheline...
Ce refrain d'une chanson grecque donne son titre à ce roman de Panaït Istrati, où le Danube joue un rôle de premier plan. Ses crues redoutables transforment le destin de ses riverains, c'est à lui que revient le droit de semer la richesse et la pauvreté. C'est lui qui venge les amoureux de Nerrantsoula dont l'arrogance cruelle conduit un ballet infernal.
Nerrantsoula est un des plus beaux hymnes à l'enfance et à l'amour, thèmes chers à l'auteur des Récits d'Adrien Zograffi.

Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles

  • Auteur(s)

    Panaït Istrati

  • Éditeur

    Gallimard

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    26/03/2009

  • Collection

    L'imaginaire

  • EAN

    9782070124411

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    168 Pages

  • Longueur

    19 cm

  • Largeur

    12.5 cm

  • Épaisseur

    0.9 cm

  • Poids

    170 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Panaït Istrati

Romancier roumain de langue française né à Braïla en 1884, Panaït
Istrati adresse son premier roman à Romain Rolland et se lie d'amitié
avec lui. Dans les années vingt, il devient compagnon de route
du parti communiste et séjourne à plusieurs reprises en URSS,
mais devine dès 1927-1929 la réalité de la dictature stalinienne. Son
destin et sa réputation basculent lorsqu'il fait paraître Vers l'autre
flamme dans lequel il dénonce l'arbitraire du régime soviétique.
Victime d'une violente campagne de dénigrement de la part des
communistes, Istrati se retire en Roumanie, où il meurt de tuberculose
à Bucarest en 1935, à l'âge de 51 ans. Panaït Istrati, à l'oeuvre
interdite en France durant la seconde guerre mondiale, tombe alors
dans un oubli quasi complet pendant plusieurs décennies.

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