Les yeux tondus (préface Marcel Arland)

Traduit par NATHALIE REZNIKOFF

À propos

L'enfant aux yeux myopes, aux yeux tondus, voit s'ouvrir devant lui le monde. Il s'interroge sur soi-même, sur son destin; il se sent impuissant et se désespère:ses actes ont des conséquences imprévisibles et lui attirent semonces et reproches. Il sent qu'il inspire autour de lui autant de pitié que d'inquiétude; il se croit maudit, réprouvé. Quelle faute expie-t-il? Il l'ignore. Mais bientôt il accepte sa vocation, qui est d'aimer et aussi d'écrire:il découvre alors son vrai nom, celui de l'oiseau remiz qui, de tout, fait un chant. Ce livre de souvenirs, «le plus simple et le plus complet de Remizov, écrit Marcel Arland, la plus fidèle expression qu'il ait donnée de soi» , nous apporte le portrait d'un enfant rêveur et une magistrale évocation de Moscou, bruissante du chant de ses milliers de cloches, et où nous voyons vivre l'admirable peuple russe. C'est un monde chatoyant et pur qui nous est donné, un «monde enfantin dont les habitants les plus familiers sortent des livres et des légendes, et dont la réalité même prend une figure fabuleuse». «Quels que soient l'angoisse, les plaintes et les appels de cette oeuvre, écrit Marcel Arland, point d'amertume, je n'y vois rien que de l'amour.»


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Alexeï Rémizov

  • Traducteur

    NATHALIE REZNIKOFF

  • Éditeur

    Gallimard

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    24/04/1958

  • Collection

    Du Monde Entier

  • EAN

    9782070253814

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    288 Pages

  • Longueur

    18.5 cm

  • Largeur

    12 cm

  • Épaisseur

    1.9 cm

  • Poids

    243 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Alexeï Rémizov

Alexeï Remizov (1877-1957) a été écrivain, dessinateur et calligraphe. Il commença sa vie d'adulte par des années de bagne et de
relégation, condamné pour activités révolutionnaires alors qu'il était étudiant. En 1921, hostile aux bolcheviks, il émigre et, après un
séjour à Berlin, s'installe à Paris. Il y meurt presque aveugle dans la misère et totalement isolé depuis la mort de sa femme en 1943, après
avoir toute sa vie souffert d'un exil qu'il ne pouvait supporter.

empty