Insomnie ; et autres poèmes

Traduit du RUSSE par HENRI ABRIL

À propos

Marina Tsvétaïéva (1892-1941) est aujourd'hui reconnue comme l'un des grands poètes du XXe siècle. Femme de tous les paradoxes, à la fois russe et universelle, prosaïque et sublime, elle commence très jeune à écrire et à publier. Prise dans la tourmente révolutionnaire après l'écrasement de l'Armée blanche dans laquelle son mari s'est engagé comme officier, elle vit un douloureux exil de dix-sept ans à Berlin, à Prague, puis à Paris. De retour dans son pays natal en 1939, elle se suicide deux ans plus tard.
Il est des talents si impétueux que les événements les plus dévastateurs de l'histoire ne sauraient les étouffer. Réduite à néant par la terreur stalinienne, Marina Tsvétaïéva ne cesse aujourd'hui de revivre et de rayonner. Cette « danseuse de l'âme », ainsi qu'elle se nommait, traverse, subit et transcende les malédictions de l'Histoire comme une comète fracassée. Par sa poésie, fulgurante, rétive et exaltée, elle fraternise d'emblée avec toutes les victimes. La singularité tragique de son itinéraire, d'une indestructible intégrité, garde aujourd'hui toute sa charge libératrice.


Rayons : Littérature > Poésie


  • Auteur(s)

    Marina Tsvétaïéva

  • Traducteur

    HENRI ABRIL

  • Éditeur

    Gallimard

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    27/05/2011

  • Collection

    Poesie Gallimard

  • EAN

    9782070358748

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    254 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    1.2 cm

  • Poids

    210 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Marina Tsvétaïéva

Marina Tsvétaïeva, née en 1892 à Moscou, émigre en 1922, après la Révolution d'Octobre. Après trois ans passés à Berlin et en Tchécoslovaquie, elle se rend à Paris, où elle vit de 1925 à 1938. Refusant « l'esprit de parti », elle n'est acceptée ni par les Rouges, qui l'accusent d'avoir trahi leur cause (notamment dans son recueil Le Camp des cygnes), ni par les Blancs, qui lui reprochent son admiration pour Maïakovski ou Pasternak. Elle retourne ensuite en URSS, et s'y suicide en 1941.

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