Le révizor

Traduit du RUSSE

À propos

Jouée pour la première fois à Saint-Pétersbourg en 1836, cette pièce est la plus célèbre du théâtre russe. Un freluquet sans scrupules se fait prendre par les autorités d'une petite ville de Russie - le gouverneur en tête - pour le révizor (inspecteur général), envoyé en secret pour enquêter sur les abus de l'administration municipale, où la concussion est de règle. «Tout le monde en a pris pour son grade, et moi le premier !» se serait exclamé à l'issue de la représentation le tsar Nicolas I??, pourtant enchanté d'un spectacle qu'il avait autorisé. C'était sous-estimer l'immense portée satirique d'une comédie qui marquait les débuts de la «période gogolienne» de la littérature russe, désormais instrument irremplaçable de critique sociale.


Rayons : Littérature > Théâtre


  • Auteur(s)

    Nicolas Gogol

  • Éditeur

    GALLIMARD

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    06/06/2013

  • Collection

    Folio Theatre

  • EAN

    9782070442881

  • Disponibilité

    Manque sans date

  • Nombre de pages

    320 Pages

  • Longueur

    18 cm

  • Largeur

    11 cm

  • Épaisseur

    1.3 cm

  • Poids

    165 g

  • Diffuseur

    Gallimard

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Nicolas Gogol

1809-1852
Après des études médiocres, il s'établit à dix-neuf ans à Saint-Pétersbourg, où il trouve une place d'expéditionnaire dans un ministère. Instable, il abandonne bientôt son emploi et se met à écrire. Il se lie alors avec Pouchkine, qui sera pour lui un excellent conseiller. Un roman, 'Tarass Boulba', lui vaut une chaire d'histoire à l'université de Saint-Pétersbourg. Gogol donne alors une série de nouvelles pétersbourgeoises qui mettent l'accent sur le divorce existant entre le rêve et la réalité. De 1841 date son chef-d'oeuvre, qui introduisit le thème de la pitié sociale dans la littérature russe, 'Le Manteau'. En 1841, il rentre en Russie pour la publication de son roman 'Les âmes mortes' dont la seconde partie ne fut pas publiée. En 1848, il part pour Jérusalem afin de travailler, dit-il, à sa perfection spirituelle. Il en revient dans un état d'exaltation religieuse extraordinaire, et mène désormais une vie de prière et de jeûne. Épuisé, il meurt d'une fièvre typhoïde en 1852.

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