Promenade chez Montaigne ; ses citations les plus toniques

À propos

Pour s'initier à la profondeur de Montaigne, quoi de mieux qu'une promenade dans les Essais? Ce voyage passe d'une citation à un court récit, s'arrête sur des propos parfois déroutants - le maire de Bordeaux ne donne pas dans le prêt-à-penser! - et compose d'une page à l'autre le portrait d'un homme qui aime lire, raisonner, écrire. mais aussi savourer l'existence : «Il y a de la sagesse à jouir de la vie.» En vingt-quatre chapitres, l'oeuvre s'approche de nous, alors que, dans son célèbre «Au lecteur», l'écrivain donne la date de ce «livre de bonne foi» : «ce premier mars mil cinq cent quatre-vingt.» Si loin dans le temps et si proche de nous et de nos préoccupations.


Rayons : Littérature > Littérature argumentative > Pamphlet, Maximes, Pensées, Portraits


  • Auteur(s)

    Michel de Montaigne

  • Éditeur

    Folio

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    11/06/2015

  • Collection

    Folio Entre Guillemets

  • EAN

    9782070463251

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    176 Pages

  • Longueur

    18 cm

  • Largeur

    11 cm

  • Épaisseur

    1.4 cm

  • Poids

    160 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Michel de Montaigne

Né dans une famille de négociants anoblis, au château de Montaigne en Périgord, Michel Eyquem reçoit une éducation inspirée des idées de la Renaissance, apprenant le latin comme langue maternelle. Il est pensionnaire au Collège de Guyenne à Bordeaux et suit des cours de Droit à Toulouse.
En 1554, il devient conseiller à la Cour des Aides de Périgueux, puis au Parlement de Bordeaux et rencontre Etienne de la Boétie. En 1571, il se retire dans son château pour consacrer le reste de son existnce "à sa liberté, à sa tranquillité, à son loisir". Il entreprend alors un long voyage, de Paris en Italie, dont il existe un "Journal". De 1581 à 1585, il devient maire de Bordeaux et se révèle un habile diplomate. Il continue à enrichir les livres I et II des Essais et les augmentent d'une troisième partie. Il meurt sans avoir terminé la réédition de son oeuvre.
Pour Montaigne plus que tout autre, la culture humaniste fut un style de vie. En revivant les leçons des lettres antiques, il leur a ajouté l'enseignement de sa propre expérience, de son regard lucide sur un monde en train de changer. La vraie sagesse, selon lui, se reconnaît à la mesure qu'elle garde en toute chose. Montaigne l'a totalement séparée de la religion. Elle n'a pas l'ambition de rendre les hommes parfaitement raisonnales: elle se contente de modérer leurs passions.
En se prenant pour thème de son étude, Montaigne apprend à se connaître. Il ouvre la voie à l'humanisme moderne en cherchant à promouvoir un ordre des choses où seraient garanties la sécurité, la liberté et la dignité de l'homme.

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