Correspondance avec Elisabeth et autres lettres (présentation Jean-Marie Beyssade et Michelle Beyssade)

À propos

Après avoir lu les Méditations métaphysiques, la jeune Élisabeth de Bohême demande à s'entretenir avec Descartes pour obtenir des réponses. Ainsi naît, entre un philosophe déjà vieux et une princesse mélancolique, une conversation épistolaire qui durera sept ans, jusqu'à la mort de Descartes en 1650. Ils discuteront aussi bien de mathématiques et de géométrie que de l'union de l'âme et du corps, des passions, du bonheur et de Dieu. Sans jamais renier sa pensée - bien plutôt en la fortifiant -, Descartes diagnostiquera à la jeune femme un excès de cartésianisme : pour la soigner, il valorisera les plaisirs de la vie courante, le repos de l'esprit et le manque de sérieux.
Ce volume rassemble la correspondance intégrale entre Descartes et Élisabeth, ainsi que des lettres du philosophe à divers correspondants, dont le médecin Regius, Christine, reine de Suède, et Chanut, ambassadeur de France en Suède.


Rayons : Littérature > Littérature argumentative > Art épistolaire, Correspondance, Discours


  • Auteur(s)

    René Descartes

  • Éditeur

    Flammarion

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    29/08/2018

  • Collection

    Gf

  • EAN

    9782081444942

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    320 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    1.6 cm

  • Poids

    220 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

René Descartes

1596-1650 - Gentilhomme de la petite noblesse de Touraine, René Descartes fut élève des jésuites et hésita longtemps sur le choix d'une carrière. Il servit dans les armes sous la direction du prince d'Orange. Il finit par s'exiler volontairement en Hollande afin d'y vivre en solitaire, après une vie mondaine à Paris. Il revint plusieurs fois en France où il rencontra Pascal (1647). Il céda enfin aux instances de Christine de Suède et se rendit à Stokolm où il mourut en 1650. A seize ans, avant Pascal, Descartes a déclaré que la dignité de l'homme réside dans sa pensée. Pour cette conviction, il mérite une grande place dans l'histoire de la connaissance qui conduit à la libre-pensée.

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