Quand les chevaux parlent aux hommes

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Traduit du RUSSE

À propos

On trouve en Amérique des hommes qui, paraît-il, murmurent à l'oreille des chevaux. En Russie, c'est l'inverse : ce sont les chevaux qui murmurent à l'oreille des hommes... Les plus grands écrivains russes ont rapporté les confidences de ces chevaux bavards, qui ont pour noms Kholstomier, Émeraude, Libussa. Réunies pour la première fois, les nouvelles de Carl Sternheim, d'Alexandre Kouprine (inédite en France) et de Léon Tolstoï (accompagnée de photos rarissimes) nous en disent long sur les pensées secrètes des quadrupèdes - et davantage encore sur celles des bipèdes. Faire parler les chevaux : ce vieux rêve d'écrivain a fini par constituer un genre à part entière, ce que, dans son introduction, Jean-Louis Gouraud appelle la littérature hippophone - et dont les trois textes rassemblés ici sont les chefs d'oeuvre.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Léon Tolstoï, Alexandre Kouprine, Carl Sternheim

  • Éditeur

    Éditions du Rocher

  • Distributeur

    Hachette

  • Date de parution

    29/05/2003

  • Collection

    Cheval Chevaux

  • EAN

    9782268045870

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    210 Pages

  • Longueur

    22.3 cm

  • Largeur

    14 cm

  • Épaisseur

    1.7 cm

  • Poids

    300 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Léon Tolstoï

Léon Tolstoï (1828-1910) est un des géants des lettres russes. Ses romans et ses nouvelles se mêlent de réflexion morale et philosophique. Mobilisé lors de la guerre de Crimée (1853-1856), il témoigne de son expérience militaire dans les Récits de Sébastopol (1855). Guerre et Paix (1869), une reconstitution historique des guerres napoléoniennes, est aussi une réflexion sur la violence des conflits. Entrepris en 1873, Anna Karénine trouvera sa forme définitive en 1877, après que Le Messager russe, qui le publiait en feuilleton, eut désapprouvé son dernier chapitre. Tolstoï entame alors une quête spirituelle et morale qui se reflète dans La Mort d'Ivan Ilitch (1886), La Sonate à Kreutzer (1889) et plus encore dans Résurrection (1899), dont le héros rencontre la figure du Christ. À la fin de sa vie, il devient un maître à penser, prônant une vie simple et morale. Apôtre de la non-violence, il inspire directement le Mahatma Gandhi et Romain Rolland.

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