Proust, Vermeer, Rembrandt ; la précieuse matière du tout petit pan de mur jaune

À propos

Carpaccio, Botticelli ou Renoir, les peintres réels sont nombreux à faire cortège au personnage d'Elstir, allégorie du peintre qui dessille les yeux. Ses tableaux, tels ceux de Chardin que Proust admirait tant, enseignent au narrateur comment « trouver de la beauté là où [il] ne [s'était] jamais figuré qu'elle fût, dans les choses les plus usuelles, dans la vie profonde des «natures mortes» .

On sait que le récit de la mort de Bergotte a été inspiré par un grave malaise que Proust lui-même a eu en visitant, en 1921, une exposition de peinture hollandaise au musée du Jeu de Paume.
La Recherche du temps perdu rend compte de la totalité d'une vie, mais l'aboutissement de cette vie est précisément de commencer à écrire La Recherche. La vie du héros n'aboutit pas à la mort du héros. Pourtant sa mort s'y trouve inscrite : elle est reflétée par la mort de Bergotte.
La belle méditation de Jean Pavans sur le petit pan de mur jaune, autrement dit sur la peinture, la lecture et la mort, est suivie de Rembrandt convoque Ruskin et de La mort de Bergotte, qu'il nous donne ainsi à relire et à penser.

Rayons : Arts et spectacles > Généralités sur l'art > Essais / Réflexions / Ecrits sur l'art

  • Auteur(s)

    Jean Pavans

  • Éditeur

    Arlea

  • Distributeur

    Interforum

  • Date de parution

    04/10/2018

  • Collection

    Arlea Poches

  • EAN

    9782363081742

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    84 Pages

  • Longueur

    18.1 cm

  • Largeur

    11.1 cm

  • Épaisseur

    0.8 cm

  • Poids

    69 g

  • Support principal

    Poche

Jean Pavans

Écrivain et traducteur, Jean Pavans est né le 20 septembre 1949 à Tunis. Après des études de mathématiques (DEA de logique), il publie plusieurs livres à La Différence : Lazare définitif (1980), Ruptures d'innocence (1982), La Griselda (1986), Retour à Florence (1986), Le Sceau brisé (1988), Le Théâtre des sentiments (1991).
Il se lance parallèlement, dès le début des années 80, dans une entreprise raisonnée de traduction de l'½uvre de Henry James, dont le c½ur est l'intégrale des Nouvelles. Il a par ailleurs adapté James pour la scène (Les Papiers d'Aspern, Comédie-Française, 2002). Pavans a traduit d'autres classiques anglo-saxons, comme Edith Wharton, Virginia Woolf, Gertrude Stein et Harold Pinter.
La Différence a réédité de lui, en 2007, dans « Minos », Sauna. Un texte inédit, Persée, y est également paru.

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