1945, c'est la fin de la guerre. Après avoir été cachée dans des familles d'accueil à la campagne, je retourne enfin vivre avec les miens.J'ai quatre ans. Ma mère a perdu la capacité de m'aimer et mon père a « disparu » ; il a été remplacé par un homme que je dois appeler « Papa ». Ma famille est hantée par les fantômes des absents, rongée par les non-dits et les traumatismes des survivants. Moi, je suis déjà cette rebelle et cette insoumise qui dérange, cette révoltée, porteuse du souffle qui la sauve.Comme un tison sauvé du feu raconte « l'après » de l'enfance, la lutte pour la vie en refusant le statut de victime. À travers mon histoire, ce récit fait la description de stratégies pour vivre pleinement plutôt que se contenter de survivre.C'est en Israël, à Jérusalem, capitale plurimillénaire de ma Terre, au sein de mon Peuple et de ma Nation retrouvés, que ce récit de mes combats perdus ou gagnés a pu être conté.Comme un tison sauvé du feu est une ode à la vie.« L'illustration de couverture représente une sorte de retour à la vie. Une lumière d'optimisme dans un monde perturbé, l'arbre de la vie unit en son sein tous les aspects : Les Êtres retrouvés, les fruits du bonheur, les colombes de la plénitude, la puissance et la fragilité sensible. Une fenêtre ouverte sur des lendemains qui chantent. »Yoël Benharrouche - Artiste peintre