Le sceau égyptien

Traduit du RUSSE par CLAUDE LEVENSON

À propos

Le Sceau égyptien est avant tout une oeuvre révolutionnaire, dans la pleine acception de ce terme à multiples tranchants. D'abord parce qu'elle traite d'une période révolutionnaire : l'été 1917 - " l'été Kérenski ", comme dit Mandelstam, - depuis la révolution " bourgeoise " de février jusqu'à la révolution " révolutionnaire " d'Octobre. " Le Sceau égyptien " donne un reflet inhabituel et déconcertant de cette période cruciale de l'histoire russe Révolutionnaire - des éléments se succèdent apparemment sans liaison, pour se dissoudre en une image finement burinée d'un monde en gestation - Comme souvent dans la littérature russe, Pétersbourg prend une dimension cruellement humaine. La ville est avant tout un personnage qui conditionne l'action et les réactions des hommes.
Elle vit sa propre existence, en apparence indifférente à l'agitation qui l'habite, mais elle y participe. Mandelstam réussit à rendre ce sentiment fait à la fois de possession et d'insécurité ; dominatrice.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Ossip Mandelstam

  • Traducteur

    CLAUDE LEVENSON

  • Éditeur

    Ginkgo

  • Distributeur

    Dod & Cie

  • Date de parution

    13/10/2023

  • Collection

    Petite Bibliotheque Slave

  • EAN

    9782846795357

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    100 Pages

  • Longueur

    20 cm

  • Largeur

    12 cm

  • Poids

    60 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Ossip Mandelstam

Le poète russe Ossip Mandelstam (1891-1938), fils d'un commerçant juif, est un insoumis. Son premier recueil de poésies, La Pierre, rencontre un vif succès dès sa parution en 1913. Il cofonde l'école « acméiste » qui, entre autres, considère que le mot est constitutif de la forme. Il s'oppose en cela aux symbolistes français et russes. Quand la révolution éclate, il entre au ministère de la Culture et collabore avec Lounatcharsky. Or, quand la terreur stalinienne se répand, il devient un perpétuel exilé. En 1934, il publie un poème satirique sur Staline. L'intervention de Boukharine et de Pasternak le sauve alors de la déportation. Mais, en 1937, il est de nouveau arrêté et meurt l'année suivante dans un camp près de Vladivostok. Pasternak lui a envié sa liberté quand d'autres sont restés marqués par son âme d'enfant et ses célèbres fous rires.

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