Hokusai ou l'horizon sensible

À propos

En 1990, cent ans après Edmond de Goncourt, auteur de la première monographie européenne jamais consacrée à un peintre japonais, Kenneth White estimait que « les temps étaient sans doute mûrs pour un essai (genre à la fois informé, pensant, poétique et rapide) sur Hokusaï, qui, tout en puisant dans une masse énorme d'études historiques, socioculturelles et iconographiques, essaie de dégager l'espace propre à Hokusaï et d'ouvrir des perspectives ». C'était nommer à la lettre son ambition et son accomplissement.
Trente ans plus tard, cette coupe transversale dans l'oeuvre de l'artiste continue de fournir une introduction idéale.

Rayons : Arts et spectacles > Généralités sur l'art > Essais / Réflexions / Ecrits sur l'art

  • Auteur(s)

    Kenneth White

  • Éditeur

    Atelier Contemporain

  • Distributeur

    Belles Lettres

  • Date de parution

    05/02/2021

  • Collection

    Studiolo

  • EAN

    9782850350252

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    224 Pages

  • Longueur

    16 cm

  • Largeur

    11.5 cm

  • Épaisseur

    1.5 cm

  • Poids

    200 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Kenneth White

Kenneth White, poète et penseur contemporain, né le 28 avril 1936 à Glasgow. Il réside en France depuis les années 80 à Trébeurden (Bretagne). Théoricien de la « géopoétique », poétique porteuse de sens et de pensée, il alterne des récits de « voyages philosophiques » et les poésies épurées entretenant un rapport avec les éléments (mer, terre, eau, pierre...). Influencé par Henry David Thoreau, Walt Whitman, Friedrich Nietzsche, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Jack Kerouac, les haïkus et les philosophies orientales, il a pu être comparé à Gary Snyder.

Attiré par la France et par Paris (et sa bohème) depuis son tout jeune âge, il n'avait pas trente ans lorsque André Breton le salua dans un numéro de la NRF. À l'écart du cirque médiatico-éditorial, il compose pas à pas une ?uvre faite de prose allègre et frondeuse, de poésie nomade, de textes volontiers théoriques. Des livres-mondes, des livres-voies. Avec certes des impasses (mais quelle ?uvre n'en connaît pas), Kenneth White « fait la trace », singulière, vigoureuse, où pourrait bien se renouveler profondément notre conception parfois bien étriquée de la littérature et de la poésie. Il est le chantre de « l'intelligence sensible et de la sensibilité intelligente ».

Il aime à citer Rimbaud : « Si j'ai du goût, ce n'est guère/ que pour la terre et les pierres », pierres et galets qu'on retrouve partout dans sa maison bretonne.

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