À propos

Moscou, 1919.
Sur les décombres d'une russie meurtrie par la guerre civile et la révolution, on brûle les livres pour se chauffer, on les troque contre de la farine et des harengs.
à l'instigation de mikhaïl ossorguine, journaliste et romancier, une poignée d'intellectuels va pourtant fonder une librairie qui deviendra légendaire.
Gardiens des livres passés et à venir, ils recueillent patiemment les débris des bibliothèques éparpillées ou pillées, ils diffusent, sous forme de manuscrits enluminés, les livres qui continuent à s'écrire, ils aident poètes, écrivains et philosophes à survivre tant matériellement que moralement, en leur offrant, outre des secours concrets, un refuge contre le prosaïsme d'un quotidien misérable.

Deux plaquettes manuscrites d'a. rémizov et de m. tsvétaïeva illustrent la curieuse histoire de ces libraires-éditeurs racontée par un bibliophile.


Rayons : Littérature > Biographie / Témoignage littéraire


  • Auteur(s)

    Mikhaïl Ossorguine, Alexeï Rémizov, Marina Tsvetaieva

  • Éditeur

    Interferences

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    11/08/2003

  • EAN

    9782909589015

  • Disponibilité

    Disponible

  • Longueur

    18.8 cm

  • Largeur

    13.3 cm

  • Épaisseur

    1.1 cm

  • Poids

    200 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Alexeï Rémizov

Alexeï Remizov (1877-1957) a été écrivain, dessinateur et calligraphe. Il commença sa vie d'adulte par des années de bagne et de
relégation, condamné pour activités révolutionnaires alors qu'il était étudiant. En 1921, hostile aux bolcheviks, il émigre et, après un
séjour à Berlin, s'installe à Paris. Il y meurt presque aveugle dans la misère et totalement isolé depuis la mort de sa femme en 1943, après
avoir toute sa vie souffert d'un exil qu'il ne pouvait supporter.

Marina Tsvétaïéva

Marina Tsvétaïeva, née en 1892 à Moscou, émigre en 1922, après la Révolution d'Octobre. Après trois ans passés à Berlin et en Tchécoslovaquie, elle se rend à Paris, où elle vit de 1925 à 1938. Refusant « l'esprit de parti », elle n'est acceptée ni par les Rouges, qui l'accusent d'avoir trahi leur cause (notamment dans son recueil Le Camp des cygnes), ni par les Blancs, qui lui reprochent son admiration pour Maïakovski ou Pasternak. Elle retourne ensuite en URSS, et s'y suicide en 1941.

empty