À propos

Le texte L'écorcobaliseur a disparu. Avec, au bout du bras, la tête ensanglantée de son frère. Dans Menfrez, le village où ils ont grandi, tout le monde s'interroge... Et leur suur la première, qui doit maintenant conjurer sa solitude.
Frères et suur ont jusqu'ici formé un équilibre parfait, rigoureusement autonome, et rien, surtout pas les obstacles extérieurs, n'a encore perturbé cette mécanique. Or ils ont fait front si longtemps au monde que celui-ci, humilié, se venge... Dans cette plongée au tréfonds de sa propre histoire, qui prend la forme d'une quête aussi bien que d'une enquête, la suur de l'écorcobaliseur est assistée par des bédouins en exil, des loups de mer philosophes et des rockers au grand cuur. Récit intime et maritime, servi par une écriture dense et fantaisiste, L'Écorcobaliseur est un roman singulier sur l'absence et sur la mémoire.
L'auteur Bérengère Cournut n'a pas trente ans. Elle vit à Paris, mais prend volontiers le train et le bateau - l'avion si elle est pressée. Petite main du traducteur Pierre Leyris sans parler trois mot d'anglais, lectrice de Michaux et d'Artaud, elle a jusqu'ici publié des textes courts en revues. Ecrit, réécrit, trois ou quatre fois en sept ou huit ans, L'Écorcobaliseur est son premier roman.
Les points forts - Une réécriture surréaliste des Déferlantes.
- Un texte qui ne peut pas être résumé - Le nouveau Michaux est une femme


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Bérengère Cournut

  • Éditeur

    Attila

  • Distributeur

    Mds

  • Date de parution

    23/05/2008

  • Collection

    Cheri-bibi

  • EAN

    9782917084038

  • Disponibilité

    Manque sans date

  • Longueur

    20 cm

  • Largeur

    14 cm

  • Épaisseur

    1.6 cm

  • Poids

    280 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Bérengère Cournut

Bérengère Cournut est née en 1979. Ses premiers livres exploraient essentiellement des territoires oniriques, où l'eau se mêle à la terre (L'Écorcobaliseur, Attila, 2008), où la plaine fabrique des otaries et des renards (Nanoushkaïa, L'Oie de Cravan, 2009), où la glace se pique à la chaleur du désert (Wendy Ratherfight, L'Oie de Cravan, 2013). D'une autre manière, Bérengère Cournut a poursuivi sa recherche d'une vision alternative du monde : en 2017, avec Née contente à Oraibi (Le Tripode), roman d'immersion sur les plateaux arides d'Arizona, au sein du peuple hopi ; en 2019, avec De pierre et d'os (Le Tripode, prix du roman Fnac), roman empreint à la fois de douceur, d'écologie et de spiritualité, qui nous plonge dans le destin solaire d'une jeune femme eskimo. Elle a bénéficié pour ce roman d'une résidence d'écriture de dix mois au sein des bibliothèques du Muséum national d'Histoire naturelle. Entretemps, un court roman épistolaire lui est venu, Par-delà nos corps, paru en février 2019.

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